Vendredi > La Macaza – 125 km
Sommaire et photos
Excellente nuit. J’aime vraiment dormir sous la tente. Je me lève en pleine forme vers 6 h 30. Je prépare mon matériel, je déjeune, je charge le vélo et dès 8 h je suis en route sous une température à nouveau magnifique.
Je retrouve facilement la piste cyclable pour rejoindre le kilomètre 0, au centre-ville de Saint-Jérôme. J’y croise un collègue du CSSMB, enseignant au Collège Saint-Louis. Faut dire que mon maillot CSMB est facile à identifier.
Après l’intersection de la route 333, qui mène au chalet, la piste est en petites pierres. C’est plus lent et plus poussiéreux, mais c’est heureusement beau et ombragé. Le Parc régional de la Rivière du Nord est marqué par d’impressionnantes chutes, et la piste suit cette rivière, parfois de près, parfois de loin, pour un bon bout. C’est un voisinage plus agréable que la bruyante route 117, qui est habituellement à bonne distance.
De plus, chaque village traversé a recyclé son ancienne gare en point de services pour cyclistes, c’est donc très simple pour trouver de l’eau. Toutefois, les violentes tempêtes de juin ont laissé de nombreuses traces : des arbres tombés sur la piste ont dû être coupés pour en rouvrir l’accès.
Rares au début, les vélos se font plus nombreux, mais sans jamais que ce soit trop. Si les vélos électriques sont très présents, les cyclotouristes sont pratiquement absents. Après Sainte-Adèle, il faut monter un bon bout de temps. Ce n’est pas abrupt, cette piste ayant été au départ une voie de chemin de fer.
À partir de Val-David, la piste est asphaltée, donc très confortable, et longe de jolis lacs. Je mange à Sainte-Agathe, à une halte où les cyclistes de passage sont comme toujours sympathiques.
En repartant, je fais route un bon bout de chemin avec Éric, qui prépare un périple vélo au Portugal en septembre. Comme il connaît bien la piste, il me donne des indications précieuses. Ça rend le vent de face, pas très violent mais bien présent, plus supportable.
Quand nous nous laissons, je fais une rencontre étonnante : une jeune famille en vélo-camping. Jean-Yves et Andrée, enseignants de mathématiques et de français au secondaire, ont quatre filles de 3 à 8 ans : Florence, Clara-Lou, Charlotte et Évelyne.
Si les parents sont des cyclistes aguerris, c’est leur première aventure vélo en famille. Évidemment, leur trajet est ajusté – environ 20 km par jour, mais les vélos des parents sont extrêmement chargés. Spectaculaire ! Tout ce monde est bien joyeux.
Après une très agréable descente asphaltée, ça reste très beau – en particulier, nous longeons de jolis lacs – et toujours fréquenté. Après Mont-Tremblant, retour de la poussière de roche jusqu’à Labelle.
Le kilométrage augmentant, je sens la fatigue. L’asphalte est de retour à partir de Labelle, et je guette un emplacement favorable pour planter ma tente. Je m’installe à côté d’une table à pique-nique, tout près de la piste. Si j’entends un peu de circulation – la 117 n’est pas très loin –, l’endroit est autrement parfait.
À part un joli chevreuil, plus personne ne passe. Après le repas et quelques appels, je rentre dans la tente pour écrire le journal sans être dérangé par les quelque moustiques. C’est complété vers 21 h. J’appelle ma sœur Monique, puis dodo !
km jour : 124,9
km total : 181
départ / arrivée : 8 : 00 / 18 : 30
temps déplacement : 7 : 38
vitesse moyenne : 16,4
vitesse maximale : 34