Val-d’Or I

Route 117 : travaux et bouchons

Lundi >> Val-d’Or – 0,8 km + 200 km
Sommaire et photos

J’ai bien dormi malgré le bruit des voitures et un petite ondée nocturne. Ma tente est bien sèche quand je me lève vers 7 h 30 sous un ciel bien gris. Dix minutes plus tard, ma tente est trempée par la pluie qui débute. Avoir su, je me serais levé un peu plus tôt…

Je déjeune donc dans le vestibule, un espace confortable et sec, puis je range tout pour faire face à la journée humide qui s’annonce. Après quelques centaines de mètres, bruit d’air qui fuit, mon pneu arrière se retrouve à plat. Je n’ai plus de quoi réparer après les incidents d’hier, ce sera clairement une minuscule journée de vélo.

Je tends le pouce, espérant une camionnette. Immédiatement, un VUS Mercedes s’arrête. Marc, le conducteur, retourne vers Val-d’Or après avoir visité sa copine à Gatineau. Cycliste lui-même, il traverse très régulièrement la réserve et souhaitait depuis longtemps discuter avec l’un des cyclistes qu’il y croise. Un jour, il espère partir à l’aventure sur deux roues.

Alors que la route défile rapidement, nous faisons connaissance et la conversation s’avère passionnante. Marc m’invite même à demeurer chez lui pour deux nuits, car un déluge est prévu demain mardi. Offre acceptée avec plaisir.

En route, un long chantier nous retarde de près de 30 minutes. À vélo, ça aurait été un peu compliqué, car des camionnettes guident les voitures au travers des travaux.

En arrivant à Val-d’Or, nous faisons un tour de ville. Marc aime sa ville d’origine et la connaît bien. Il y a de grands lacs à proximité de ce regroupement de villages, des mines désaffectées ou encore en activité, d’anciennes maisons de mineurs en bois rond, une rue principale animée, un aéroport d’importance ayant déjà été base militaire.

L’essentiel pour aujourd’hui est quand même une bonne boutique de vélo. J’y achète trois chambres à air et des rustines en quantité. François, le propriétaire, est un ami de Marc.

Nous arrivons chez mon hôte. Sa maison, rachetée de ses parents, est assez similaire à la mienne. Il y a un portrait de sa femme Josée, peint par un artiste après qu’elle soit décédée trop jeune d’un cancer. Il y a aussi un atelier de vélo bien équipé et un grand soleil pour sécher ma tente.

En après-midi, Marc doit aller travailler. J’en profite pour remettre mon vélo en ordre de marche, prendre une bonne douche et poursuivre la rédaction du journal. Vers 17 h 30, quelques gouttes de pluie annoncent ce qui s’approche.

Peu après, Marc est de retour. Nous nous mettons au souper, tout simple, délicieux, mais surtout en bonne compagnie.

Un peu plus tard, alors que la pluie prend une pause, nous nous rendons à la tour d’observation qui offre une vue sur toute la région. Nous y sommes accueillis par deux renards qui vivent visiblement du tourisme, puis sous le soleil couchant nous admirons l’horizon de forêts, de lacs et de mines.

De retour à la maison, nous devisons encore un bout de temps avant de prendre nos quartiers de nuit. Confort assuré.

km jour : 0,8
km total : 384
départ / arrivée : 8 : 40 / 8 : 45
temps déplacement : 0 : 04
vitesse moyenne : 12,4
vitesse maximale : 20