Preissac

Lac Chassignolle

Jeudi > Preissac – 40 km
Sommaire et photos

Comme toujours, nuit très calme et pas mal fraîche : je vois du 9° au thermomètre. Je me lève vers 9 h 15 et je me prépare rapidement, partant à 9 h sans avoir déjeuné. Je préfère que les moustiques aussi soient à jeun.

Quelques kilomètres plus loin, j’arrête près de l’église de Sainte-Gertrude-Manneville pour manger plus calmement en compagnie d’un minou curieux. L’accueillante Colette, bénévole à la paroisse, me permet d’utiliser les toilettes, ce qui est très apprécié. Je repars vers 10 h sous une température parfaite.

Le trajet est facile et agréable : la route est belle, souvent asphaltée récemment, légèrement vallonnée, le vent n’est enfin plus dans ma face, tout va bien. À noter sur le trajet : l’apparition fugace d’un grand héron qui s’envole d’un barrage de castor, les rapides aux abords bien aménagés à l’entrée du village, l’immense lac Preissac que je longe un bon bout de temps, et la tour d’observation de 20 m en haut d’une bonne montée.

Après les 90 marches, la vue s’ouvre sur un splendide horizon de lacs et de forêts. Quelques minutes plus tard, après une rapide descente et un peu de gravier, j’arrive chez mes amis.

À ce charmant chalet au lac Chassignolle, je retrouve Jean-Luc et Dominique ainsi que leur fille Emmanuelle, de retour d’un séjour de deux ans en Allemagne marqué par une leucémie heureusement guérie. Tous sont de très bonne humeur dans ce petit coin de paradis, mais la journée est très occupée pour eux : ils font construire un nouveau chalet à côté de l’ancien, trop petit pour les besoins actuels, ils attendent une livraison de meubles et la prise d’eau dans le lac a besoin d’une réparation. Il y a donc pas mal de va et vient.

Ça n’empêche pas de bien profiter de la baignade avant un excellent dîner entre amis. En après-midi, Jean-Luc et Dominique sont pas mal occupés avec les travaux du futur chalet, discutant avec l’entrepreneur et l’architecte. Pendant ce temps, je suis surtout avec Emmanuelle. Comme elle est enseignante au primaire et franchement passionnée, c’est très intéressant.

Plus tard, deux jeunes costauds viennent livrer les meubles. Donc, plus rien ne nous retient au chalet, nous allons non loin pour une première et abondante récolte de bleuets sauvages. Ils sont savoureux, mais c’est également l’opinion des moustiques à notre sujet…

Au retour, baignade dans le lac, marche sur la plage et douche. Pendant qu’une équipe s’active pour le repas, une autre – Jean-Luc et moi – s’occupe de déballer et de monter les meubles, une opération pas si simple. Il est plus de 21 h et le soleil se couche sur un lac splendide quand tout est complété. Il est donc assez tard quand nous nous mettons à table.

Les conversations sont enjouées, mais le sujet n’est pas si rigolo : il a été vraiment compliqué pour Jean-Luc et Dominique d’aller au chevet d’Emmanuelle en Allemagne alors que la pandémie battait son plein. Disons que ça a été un parcours administratif à obstacles… Tout s’est finalement arrangé, et surtout l’essentiel, la santé d’Emmanuelle.

Dominique a au chalet sa vielle guitare, une belle Kamouraska très agréable au son et au toucher. C’est donc avec le carnet de chant qui est en mémoire sur mon ordinateur que cette belle journée se termine. Il est plus de minuit quand nous rejoignons nos quartiers de nuit.

km jour : 38,9
km total : 548
départ / arrivée : 9 : 00 / 12 : 20
temps déplacement : 2 : 05
vitesse moyenne : 18,7
vitesse maximale : 53