Vers la halte routière

Le Fleuve Saint-Laurent entre Deschambault et Grondines

Lundi > Champlain – 110 km
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Jour de départ… lent. Nous profitons de ce qu’il nous reste de temps ensemble, et je quitte en milieu d’avant-midi sous un ciel plutôt gris mais pas menaçant.

Question de sauver quelques kilomètres et d’explorer un territoire inconnu, je choisis de traverser la base militaire de Valcartier. La route est tranquille et de bonne qualité, mais, incertain des règles, je garde mon appareil photo éteint.

Je retrouve la piste cyclable jusqu’à Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, puis je prends de jolies routes de campagne jusqu’au fleuve, que je rejoins à Portneuf.

À la halte, il y a Frédéric, cycliste venu de Montréal, qui tente de se remettre de sa journée d’hier. Après 200 km, il est un peu crevé aujourd’hui…

Je longe ensuite le fleuve par le Chemin du Roy, un trajet bien connu mais toujours très agréable. La route est facile, avec peu de circulation et de jolis villages, mais surtout dominée par l’omniprésent Fleuve Saint-Laurent. Bon, il y a toujours le chantier après Deschambault et le pont de fer après Batiscan qui rompent la routine, mais c’est globalement très facile.

Alors que le voile gris du ciel se lève pour faire place au soleil, j’arrive en fin de journée à la halte routière de Champlain. Selon des gens du coin, c’est une bonne place pour camper : il y a la vue sur le fleuve, des tables pour cuisiner, des toilettes et de l’eau courante.

Que demander de plus ? De la compagnie. Et j’en ai, le vélo chargé attisant la curiosité. Michel et Micheline, puis Simon, passent faire un bout de jasette ; Nicolas et Hugo, venus fumer un joint, me rejoignent ensuite pour une longue conversation et une visite minutieuse de la voiture de collection qu’ils utilisent, payée avec les profits d’un commerce d’accessoires pour amateurs de marijuana ; Michel, Caroline et Léonie complètent les agréables rencontres de la soirée.

La nuit est tombée. Je m’installe sous les arbres, hors de portée de la lumière du lampadaire, pour une nuit calme et confortable.

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km jour : 109,1
km total : 860
départ / arrivée : 9 : 45 > 16: 00
temps déplacement : 5 : 56
vitesse moyenne : 18,4
vitesse maximale : 49

Journée électrique

Lyette et sa voiture électrique toute neuve

Dimanche – Saint-Gabriel-de Valcartier
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Excellente nuit, comme il se doit quand je suis sous la tente.

Ce matin, nous bricolons. Si l’ancien propriétaire de la maison avait lui aussi une voiture électrique, la prise pour la borne de recharge devait être modifiée pour utiliser un connecteur différent. Rien de compliqué : nous devons faire quelques achats, puis bricoler la prise avec l’aide d’un sympathique voisin ayant les outils requis. Nous entamons aussi l’installation d’une chaufferette de plafond dans le solarium. Une prise est installée, mais il manque encore certains éléments. C’est assez pour aujourd’hui.

Évidemment, nous avons aussi besoin d’aération. En fin de journée, nous prenons la voiture pour aller à Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. C’est l’occasion d’une belle marche sur la piste cyclable qui longe la rivière. Si le ciel est maintenant gris, c’est beau et très agréable.

Nous sommes de retour à la maison pour un autre bon repas. En soirée, nous choisissons et commandons une borne de recharge. Ce n’est pas un luxe : avec le chargeur fourni, l’auto fait le plein en 40 heures ; avec la borne, ce sera en 8 heures… (P.S. : la borne est arrivée dès le mercredi matin et tout fonctionne à merveille.)

Après cette journée électrique, nous déconnectons avec délices, Lyette chez elle, moi dans la confortable tente.

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Planification et déplacement

Avec Anouka et Caroline, à Québec

Samedi > Saint-Gabriel-de Valcartier – 35 km
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À part une intervention nocturne et odoriférante de l’un des chats dans la litière, nuit tranquille, et réparatrice de toute façon. Nous nous levons relativement tard, et en plus de la préparation et de la dégustation d’excellents repas nous consacrons l’essentiel de nos énergies à planifier une randonnée que Anouka et Caroline prévoient faire dans les prochains jours.

Il y a quelques enjeux de matériel – faut être bien équipé sur le sentier Le Fjord –, mais le gros défi est de réserver. Elles l’avaient tenté sans succès, nous nous reprenons et réussissons à bricoler un itinéraire presque viable. Heureusement que je connais le terrain. Bonne rando ! Je quitte en début d’après-midi pour un trajet assez court.

Pour les premiers kilomètres, je rejoins la piste cyclable parcourue hier après-midi. Comme il fait très beau, le trajet est facile et agréable, même si ça monte un peu. Ensuite, je prends la route vers Saint-Gabriel-de-Valcartier et j’arrive sans difficulté chez mon amie Lyette.

Sa nouvelle maison est toujours aussi charmante et agréable, mais depuis trois jours et après des mois d’attente elle a reçu sa nouvelle voiture : un Hyundai Kona électrique. La vieille Toyota est garée à côté, mais servira bientôt quelqu’un d’autre. Évidemment, nous avons bien d’autres points d’intérêt, mais la nouvelle venue occasionnera quelques activités.

En attendant, le repas, la soirée et la marche dans la nuit sont excellents, calmes et bien agréables. Lyette ayant une tente montée en permanence dans une des remises, c’est là que je m’installe pour une nuit très confortable sous un ciel magnifique.

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km jour : 36,2
km total : 750
départ / arrivée : 13 : 45 > 16: 00
temps déplacement : 2 : 07
vitesse moyenne : 17,2
vitesse maximale : 48

L’ancien chemin et le nouveau

Entre Batiscan et Sainte-Anne-de-la-Pérade, un pont centenaire

Vendredi > Québec – 130 km
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Excellente nuit, comme d’habitude sous la tente. Si mes hôtes prévoyaient s’amuser tard, je n’en ai pas eu connaissance. C’est un des avantages des grosses journées en plein air. Bon, la tente est humide de rosée, elle séchera plus tard. Je suis en route dès 8 h.

J’arrête rapidement pour déjeuner à une halte routière, puis je prends la 138, toujours bordée de fermes coquettes, mais surtout du magnifique Saint-Laurent. Au début, c’est encore frais, mais la chaleur s’impose de plus en plus pendant la journée.

Entre Batiscan et Sainte-Anne-de-la-Pérade, un pont authentiquement centenaire – construit en 1920 – se traverse difficilement : il est étroit avec un tablier en treillis d’acier. C’est joli de voir l’eau sous mes roues, mais c’est franchement instable.

À Grondines, le trajet proposé quitte la 138 pour prendre une ancienne route plus calme et bien jolie. J’y croise un cyclotouriste, récemment retraité, qui en est à son premier voyage. Bien équipé, il roule léger puisqu’il dort en auberge. Il est bien content malgré le fort vent de face d’hier.

Comme d’habitude, je salue le Moulin de la Chevrotière et Deschambault. Je rattrape Joëlle, une autre néophyte du cyclotourisme. Elle a un vélo de base, du matériel approximatif et a pris la route mardi sous le déluge puisque tous ses hébergements étaient déjà réservés. Elle n’a même pas fini de sécher. Nous roulons de concert pour un bout de temps.

Je mange à Cap-Santé, puis je quitte le fleuve pour me diriger vers Pont-Rouge par un rang de campagne. J’ai choisi d’essayer un nouvel itinéraire cyclable qui semble intéressant.

Après Pont-Rouge, je trouve facilement l’entrée de la piste cyclable Dansereau / La Liseuse. Si le nom étonne, le trajet ravit. Cheminant en forêt, la piste en poussière de roche longe de près la rivière Jacques-Cartier et ses spectaculaires rapides. C’est très fréquenté par toutes les générations pour d’excellentes raisons.

En route, j’avise une jeune femme que son pneu arrière est vraiment trop mou. Je regonfle, puis nos roulons ensemble jusqu’au bout du sentier. Jeunes enseignants, Geneviève et son copain Jean-Gabriel sont de très agréable compagnie.

À Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, la piste s’interrompt pour quelques pénibles kilomètres, en particulier une abrupte et cuisante montée infestée de voitures. Ouache !

C’est pour une bonne cause : jusqu’à Limoilou, je suis à nouveau sur une piste cyclable très fréquentée. Son nom l’indique : le Corridor des Cheminots est une ancienne voie de chemin de fer, d’abord en poussière de roche puis pavée. Je passe près de chez Lyette, que je prévois visiter demain.

En chemin, plusieurs cyclistes m’adressent la parole. Avec mon vélo chargé, je ne passe pas inaperçu. Je roule un bout avec Stéphanie. Elle est secouée : un de ses amis cycliste émerge péniblement du coma après avoir été fauché par une camionnette. La vie – des cyclistes – est si fragile…

Je pédale les derniers kilomètres dans les rues. Je suis étonné : malgré ces très grosses journées et les douleurs associées, j’ai toujours beaucoup d’énergie.

Comme prévu, Anouka et Caroline sont absentes pour la soirée, mais leur voisine me donne accès à leur logement. C’est très apprécié. J’entre mes sacs et mon vélo, j’étends ma tente pour la sécher et je passe à la douche. Que ça fait du bien !

Je reçois un appel de Shawn. Il est à Saint-Nicolas, juste de l’autre côté des ponts. Il a été retardé par une vilaine crevaison, mais a bien profité du vent de dos et est de très bonne humeur. Je lui indique un camping possible – il n’y en pas tant – car lui aussi souhaite une douche après une nuit en camping sauvage.

Je cuisine un peu et je me mets à la rédaction du journal. Maintenant, je n’ai plus beaucoup d’énergie, la fatigue est là. J’ai aussi pas mal soif et c’est chaud. Soirée tranquille.

Plus tard, c’est un plaisir de retrouver mes hôtesses, de retour de leur visite dans la famille de Caroline. Mais tous sont fatigués, alors nous ne nous couchons pas très tard.

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km jour : 130.7
km total : 714
départ / arrivée : 8 : 00 > 17: 15
temps déplacement : 7 : 08
vitesse moyenne : 18,3
vitesse maximale : 40

Le vent qu’on a dans le dos

Entre Berthierville et Maskinongé

Jeudi > Champlain – 170 km
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Levé tôt après une bonne nuit, je me prépare assez rapidement. Diane me donne un cuissard qui n’est pas à sa taille, mais qui semble être à la mienne. Ces derniers, jours, j’avais cherché à en acheter un, mais il n’y en avait nulle part. Je laisse chez mes amis mon vieux cuissard vraiment fini.

Comme prévu, c’est frais ce matin, mais ça ne durera pas. En revanche, je profite toujours du grand vent de dos consécutif à la tempête des derniers jours. C’est un avantage pour moi, mais pas pour les cyclistes que je croiserai…

L’application suggérée par mon frère Gaétan est bien utile pour trouver un chemin plus court vers Boucherville et les berges du Saint-Laurent. Je vois passer un cycliste peu chargé, bien plus rapide que moi, mais que je rejoins lors d’une pause. Nous roulons ensemble pour plusieurs kilomètres.

Shawn en est à sa première journée de cyclo-camping. Son équipement est minimal, mais il compte rouler très rapidement pour rejoindre sa sœur en Gaspésie. J’ajuste sa selle, trop basse, nous discutons équipement, itinéraires, organisation, et c’est très intéressant.

Soudain, il freine brutalement. Son sac de couchage, simplement attaché avec une ficelle sans aucune protection, vient de tomber. Faudrait pas qu’il pleuve… En tout cas, je le fixe solidement. Comme il souhaite rouler vite, il prend les devants.

Les quelques villages se succèdent rapidement, car avec le vent de dos je roule bien plus vite que d’habitude. Il y a plusieurs cyclistes d’un jour, ainsi qu’une famille chargée et souriante avec deux enfants d’environ 10 ans.

La traversée de la zone industrielle de Sorel est impressionnante et un peu inquiétante avec ses usines fumantes et trépidantes. Le traversier est une agréable pause. À Berthierville, je complète mon petit garde-manger.

Je laisse la route 138 pour prendre un itinéraire alternatif. Il y a une jolie halte vélo où je mange dans un petit coin parfait. Je reviens parfois à la grande route, je la quitte à l’occasion. À la sortie de Louiseville, je prends une petite route qui s’avère être un chantier actif et complexe. Il me faut parfois marcher dans du gravier mou, contourner la machinerie ou lui laisser la place. Mais ensuite, c’est la paradis : la route est très jolie, pavée de frais et complètement déserte, évidemment. La toponymie est assez improbable : le Chemin des Petites-Terres croise la route du Pays-Brulé, puis la route de la Chicane. Quel marketing…

J’arrive à Trois-Rivières, étonné du kilométrage d’aujourd’hui qui atteint des sommets inhabituels. En ville, je me dirige vers l’info touriste en quête d’une connexion Internet, puisque je suis sorti du territoire déjà en mémoire dans mon téléphone. Le bureau est fermé, mais la connexion est disponible. Succès.

En traversant Cap-de-la-Madeleine, je vois deux cyclistes dans mon rétroviseur. Nous roulons à peu près à la même vitesse, mais ils me rattrapent quand je consulte ma carte à la recherche – vaine – de quelque chose ressemblant à un camping alors que le soleil baisse rapidement. Ils me suggèrent une halte routière toute proche, vraiment jolie mais très petite et exposée.

Au village suivant, je les retrouve à une autre halte, pas très pratique non plus. Soudain, ils allument : un de leurs amis, réputé très accueillant, habite à 100 m. de là. Jack et Anne, mes anges gardiens du jour, me guident en deux minutes chez Jean-Marc et Linda, et c’est réglé.

Pourtant, mes hôtes sont dans un contexte difficile : la famille élargie et les amis sont rassemblés en souvenir d’Alain, frère de Linda décédé au printemps d’un fulgurant cancer du poumon. 61 ans, c’est un peu trop jeune…

En tout cas, personne ne semble étonné de voir un inconnu au milieu de cette sympathique famille. Si je déguste avec plaisir un savoureux maïs, je leur laisse leurs divers alcools et fumées…

Vers 23 h, je disparais dans ma tente : après plus de 170 km, un peu de repos ne fera pas de mal…

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km jour : 172.4
km total : 583
départ / arrivée : 8 : 00 > 20 : 00
temps déplacement : 8 : 35
vitesse moyenne : 20,1
vitesse maximale : 41

Après la pluie, le vélo

Cerf-volants de traction sur le lac Saint-Louis

Mercredi > Longueuil – 55 km
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Après un premier départ et un retour imprévu, je reprends mon voyage.

Même aujourd’hui, il pleut jusqu’en mi-journée. Pas de problème, j’ai un visiteur : Samuel, avec qui nous avions descendu le Saguenay en kayak plus tôt cet été, vient récupérer sa voiture puisqu’il avait ensuite pris son propre chemin. J’en profite pour m’informer de son voyage. Parti à vélo de chez ma sœur Monique, il est revenu à Montréal en passant par Chibougamau et Val-d’Or. Ce n’était pas son plan initial, mais il est très content. Belle virée, vraiment.

Il est donc 14 h 30 quand je pars. Le début du trajet est identique à la première étape du 23 juillet : je longe le Saint-Laurent de Dorval jusqu’au Pont Samuel-de-Champlain. En chemin, je croise Isabelle, collègue enseignante. Particularité du trajet, il y a un fort vent de dos, alors ça roule vite sans grand effort.

Après le pont, je longe toujours le Saint-Laurent, mais sur l’autre rive. J’arrive facilement chez mes amis Jean-Pierre et Diane. Comme toujours, nous passons d’excellents moments ensemble et avec leurs enfants, maintenant jeunes adultes.

En soirée, je fais quelques ajustements sur le vélo de Diane, puisqu’elle pédalera de Gatineau à Montréal ce dimanche. Nous ne nous couchons pas trop tard, car tous ont prévu une bonne journée demain.

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km jour : 56,2
km total : 411
départ / arrivée : 14 : 30 > 17 : 30
temps déplacement : 2 : 37
vitesse moyenne : 21,5
vitesse maximale : 48

Vélo confiné B – août 2020

Chez Jean-Marc et Linda, à Champlain

En 2020, chacun explore son coin de pays, puisque les voyages lointains sont contrindiqués pour cause de pandémie. Après un voyage A interrompu, je repars. Même tout près de chez soi, l’imprévu est au rendez-vous.

Après la pluie, le vélo
2020-08-05 > Longueuil
– 55 km

Le vent qu’on a dans le dos
2020-08-06 > Champlain
– 170 km

L’ancien chemin et le nouveau
2020-08-07 > Québec
– 130 km

Planification et déplacement
2020-08-08 > Saint-Gabriel-de Valcartier
– 35 km

Journée électrique
2020-08-09 – Saint-Gabriel-de Valcartier

Vers la halte routière
2020-08-10 > Champlain
– 110 km

Une pause avant les orages
2020-08-11 > Berthierville (Saint-Barnabé)
– 110 km

Fin de parcours, déjà
2020-08-12 > Montréal (RDP)
– 105 km

À la maison

Un vélo en pause…

Jeudi > Montréal
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Il a eu une belle averse cette nuit, mais ce matin le ciel est au dégagement. Nous nous préparons tranquillement et prenons la route à trois. Trajet sans histoire, avec un petit arrêt pour du matériel pour minou.

Chez moi, tout est en ordre. Si la tendance se maintient, je serai bientôt de retour sur deux roues. Même si ce n’a pas été notre choix, j’ai bien apprécié ce temps en famille avec mon frère.

L’entre-deux

Il n’était pas prévu que je passe quelques jours à la maison. Je reprends un peu le rythme des vacances, sans vraiment défaire mes bagages puisque j’ai bien hâte de repartir.

Vendredi. Je complète le journal de la première partie du voyage, et prépare les chants pour dimanche.

Samedi. Un premier tour de vélo, question de valider que je suis… valide. Succès. Un deuxième tour de vélo afin de faire vérifier le problème de changements de vitesse. Nick, mon mécano, constate que c’est le câble qui est brisé, une réparation assez longue et complexe. Succès aussi, je serai en mesure de reprendre la route bientôt.

Dimanche. Messe aux Floralies LaSalle avec Alain, Adélaïde et Yvan, filmée par Bruno. Nous étions souvent allés à ce CHSLD violemment frappé par la pandémie. Les autres fois, nous nous étions dehors dans la cour avec micros et système de son, mais cette fois-ci il pleut et le virus n’est plus présent alors nous sommes dans la grande salle. Pour la première fois, nous voyons ces gens que nous visitons depuis le début de mai. Émouvant.

Lundi. J’aurais aimé partir ce matin, mais les restes de l’ouragan Isaias vont submerger le Québec dans les prochaines heures. Pas bien bon pour le vélo… Je me lance donc dans de petits bricolages à la maison. Malgré une tournée des boutiques, je ne trouve pas le deuxième cuissard dont j’aurais besoin pour voyager : le vieux, fini, devra reprendre un peu de service.

Mardi. Tranquille, confiné par le déluge, je poursuis les petits bricolages. Et demain, après la pluie, je pars. Enfin.

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Randonnée et départ

Le lac Mégantic, vu du Cap Scotch

Mercredi > Sherbrooke
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Dernière nuit chez Gaétan. Comme il ne serait pas prudent de reprendre tout de suite le vélo, il viendra me conduire chez moi. Très apprécié.

Il fait très beau ce matin, alors nous choisissons de gravir le Cap Scotch, près de Piopolis. C’est une balade facile et agréable avec ses jolis points de vue.

Bricolage du jour : les panneaux autour du spa tenaient par des broches et ne tiennent plus à grand-chose. Nous prenons les mesures et allons acheter les vis requises. Fin des bricolages : Gaétan complètera seul. Nous nous sommes bien amusés pour ces quelques jours de vacances inattendus.

En après-midi, alors que le ciel s’obscurcit, nous chargeons ma monture sur le porte vélo et les bagages dans la voiture. En route, c’est le déluge et nous croisons une rare cyclotouriste, souriante sous la forte pluie. En arrivant à Sherbrooke, le ciel se dégage.

Claire, conjointe de Gaétan, y habite le plus souvent puisqu’elle y travaille. Nous profitons d’un bon repas en agréable compagnie et d’une soirée calme.

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Bricolages III et visite

Avec Gaétan, Lucie et Émile, à Sainte-Marie


Mardi > Frontenac (Sainte-Marie)
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Aujourd’hui, c’est encore gris, mais un dégagement s’annonce. Petit drame : le chat de la maison a l’habitude de ramener des souris ou des musaraignes donc il n’a que faire, étant bien nourri, mais aujourd’hui c’est un jeune lièvre encore tout chaud qui est déposé sur le balcon. Le maître ne félicite pas son animal favori. Le minou aura bientôt un joli grelot au cou pour protéger la faune locale.

En attendant, deux bricolages sont au programme. Nous démontons le projecteur à diapositives et constatons, comme prévu, qu’un engrenage a perdu plusieurs dents. Comme les pièces restent disponibles, ce sera facile à réparer ; en attendant, nous déconnectons un fil. Il y a aussi un climatiseur sur roulettes dont le compresseur démarre dès que la fiche est connectée dans le mur et qui s’arrête rapidement pour ne pas surchauffer. À nouveau, démontage de l’appareil, diagnostic et réparation facile : un relais inutilisé remplace celui qui est défectueux. Succès.

Il est temps de partir en balade. Nous prenons la route vers Sainte-Marie-de-Beauce pour rencontrer notre sœur Lucie et son fils Émile. En cours de route, le soleil émerge des nuages et c’est sous un ciel magnifique que nous passons de belles heures ensemble entre tour du propriétaire, piscine, repas et diapositives, évidemment.

Il est près de minuit quand nous revenons à Frontenac.

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