Lumières

Rivière Chaudière

2017-08-01 > Beauceville – 40 km
Sommaire

Mardi. Après une nuit confortable bercée par le chant de la cascade à côté de la maison, nous déjeunons au bord de la piscine sous un ciel magnifique. C’est encore frais, mais la journée sera bien chaude.

Comme je ne suis pas pressé, je propose à Lucie de lui donner un coup de main pour l’un des nombreux besoins de sa maison. Elle choisit de transporter des installations d’éclairage – lumière à détecteur de mouvement et commutateur à trois voies – d’un arbre brisé par une tempête vers un poteau, à installer. Pendant que nous nous y mettons, Camille poursuit l’aménagement floral du terrain.

Dans un premier temps, je dévisse chaque élément, tous englués de gomme de pin. La lampe, lourde et non-fonctionnelle, nécessite quelques précautions, mais ça se passe bien. En déterrant les fils, nous découvrons qu’ils sont assez longs pour être installés de l’autre côté du sentier pour la voiture. Bonne nouvelle.

Si nous avons déjà la lampe neuve avec détecteur de mouvement, il faut un boîtier pour l’installer, que nous allons acheter au village. Il est déjà temps de passer à la piscine et au dîner.

Ensuite, pendant que Camille creuse une tranchée pour enterrer les fils et installe la base du poteau, je vérifie les branchements électriques. Problème : le boîtier acheté ce matin ne permet pas de fixer le module d’éclairage. Je repars donc au village et établis avec les commis un autre système d’installation. En gros, il faudra démonter le système détecteur et lampes et le fixer au boîtier avec des adaptateurs… à sabler avant de pouvoir les installer. Pas simple. Mais finalement, tout fonctionne.

Il est déjà tard. Je me prépare rapidement afin de prendre la route. Je quitte Lucie et Camille vers 17 h 15.

Depuis ce matin et encore maintenant, le temps est magnifique. Je roule un peu sur la rive ouest de la Chaudière avant de traverser par une passerelle tout en évitant une route fermée.

Ça avance bien. Certaines sections sont en piste cyclable, parfois près de la route, parfois près du train, parfois près de la rivière, parfois toutes ces réponses. La campagne beauceronne est coquette et verdoyante. Le trajet est très agréable, même quand il emprunte la route 173, heureusement peu achalandée.

J’avais espéré arriver dès ce soir à Saint-Georges-de-Beauce, mais je suis parti trop tard. Je vérifie si des gens prennent l’air sur leur balcon. Je demande la permission de camper à un couple à l’entrée de Beauceville, mais ils refusent. À la sortie du village, un autre couple accepte la même demande avec empressement. Nous échangeons un moment – il sont très gentils – puis M. Gaston m’amène dans la cour, tout près de la rivière. C’est parfait. Quelques instants plus tard, il revient avec une banane, cadeau pour le déjeuner. Quel accueil !

D’une ancienne piscine maintenant comblée, il reste un large trottoir de béton où je peux monter ma tente. Alors que je termine le délicieux sandwich préparé par Camille, le téléphone sonne. C’est mon frère Gaétan. Nous jasons un bon bout de temps, comme les bons amis que nous sommes.

Je m’installe dans la tente, chauffée par la dalle de béton, je me mets au journal jusqu’à 23 h 30, puis dodo.

Statistiques
km jour : 41,3
km total : 1246
départ / arrivée : 17 : 15 > 19 : 30
temps déplacement : 2 : 07
vitesse moyenne : 19,4
vitesse maximale : 42,8