2018-08-18, samedi ; >>> Montréal – 6000 km
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Ce matin, mon réveil sonne à 6 h. C’est bien tôt, mais il le faut. À 7 h 30, ma douche est prise et tout est chargé à bord du Kangoo, incluant la valise jaune. Je descends à La Pourraque pour saluer et remercier les Xavières que je peux croiser.
À 8 h, nous prenons la route à quatre : Claire est au volant, et nous avons aussi Marie-Sylvie et Paule qui se dirigent vers Aix-TGV pour retourner à Paris. Le véhicule est bien plein.
Comme d’habitude, il fait très beau ; de plus, la région est superbe. Nous en profitons bien. Nous sommes bien à l’heure pour le TGV, et à l’aéroport peu après 9 h. Claire me donne un bon coup de main pour entrer mon bagage. Nous sommes juste à côté du comptoir de ma compagnie aérienne qui vient d’ouvrir en vue du vol vers Montréal. C’est encore bien tranquille, alors les formalités se font rapidement et sans aucune complication. Claire repart, mais nous retrouverons bientôt à Montréal. De part et d’autre, quelle belle rencontre !
La pesée de mon matériel confirme le poids transporté cet été : le sac de bagages pèse 20,7 kg, le vélo et son équipement 20 kg et le bagage à mains 4,6 kg, pour un total de 45,3 kg, sans eau ni nourriture. La valise jaune pèse exactement 23 kg
Rien ne me retenant plus, je traverse rapidement les contrôles de sécurité et m’installe pour écrire, branché sur une des rares prises de courant disponibles. L’aéroport est globalement très bien organisé, mais quelques détails mériteraient l’attention des responsables : les nombreuses prises de courant près des sièges ne sont pas alimentés, il n’y a pas de fontaines pour remplir les bouteilles d’eau, et les toilettes sont utilisées comme fumoirs.
L’embarquement se fait rondement et l’avion décolle pour un vol de plus de 8 heures. Jean-Yvan, mon voisin, est très sympathique. À Montréal, il vit à vélo, nous avons de nombreux intérêts et quelques amis en commun, d’où des conversations bien agréables.
En cours de route, je tente de dormir le moins mal possible et d’avancer le journal, qui est presque à jour au moment de l’atterrissage vers 15 h 30, heure de Montréal. Il fait plutôt beau et chaud.
Cette fois-ci, toutes les formalités sont expédiées assez rapidement et sans difficulté. Virginie est là et tout le matériel entre dans sa voiture, alors j’ai le privilège d’un retour à la maison facile et en excellente compagnie.
Chez moi, tout est bien en ordre. Je me reconnecte à la vie habituelle, je contacte mes frères et sœurs, je me couche le plus tard possible pour casser le décalage et je profite du confort de mon lit tout en rêvant au magnifique voyage de cet été et à un nouveau départ…