En route vers le Huard

La grande montée achève

2023-02-25
Samedi > Montmagny
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Après les toujours longs préparatifs, nous prenons enfin la route. Céline passe chez moi, puis nous prenons Jean-Pierre chez lui. Côté bagages, la voiture de Céline est très remplie ; côté batterie, nous devons évidemment arrêter quelques fois en route pour recharger, mais ça se fait très bien puisqu’il fait assez froid pour empêcher la batterie de chauffer.

En arrivant à l’hôtel, c’est très simple de s’installer car une porte patio donne sur le stationnement. En revanche, la borne de recharge est à quelques minutes de marche, et non sur place. Pas grave. Nous sommes bien contents de nous installer pour une bonne nuit.

2023-02-26
Dimanche > Saint-Octave-de-l’Avenir
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Ce matin, après le petit déjeuner à l’hôtel, la journée commence par une messe à la grande église de la ville. Ensuite, nous remettons tout le bagage à bord de la voiture et reprenons la route, sans histoire puisque les conditions sont excellentes. Il fait nuit depuis peu lorsque nous arrivons à destination.

La soirée se passe essentiellement dans notre chambre, à mettre la dernière main aux préparatifs. Jean-Pierre est un peu inquiet : il avait décidé de faire transporter son gros sac, mais ne savait pas qu’il devait réserver. À voir demain.

2023-02-27
Lundi > Huard – 13,1 km
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Nuit excellente, suivie d’une douche pour chacun puisque la prochaine devra attendre notre retour. Céline avait pensé apporter du yogourt pour ses déjeuners, mais à cause du poids et de fuites elle décide sagement de le laisser dans la voiture.

Jean-Pierre, lui, va vérifier avec le service de livraison de bagages s’il peut y ajouter le sien, et à sa grande joie c’est accepté. Son sac est donc réorganisé à toute vitesse afin de soulager tout le monde.

Autre défi : l’auberge n’a pas de borne de recharge ni de prise disponible. Après moult palabres, nous pouvons débrancher le chasse-neige qui, selon la rumeur, ne démarrerait jamais sans son chauffe-moteur. Comme rien de significatif n’est en vue côté météo, ça devrait aller. Il est donc près de 10 h 30 quand nous prenons la piste.

Au départ, c’est un itinéraire très fréquenté par les motoneiges, clairement reines des lieux. Heureusement, celles-ci sont déjà en arrière-pays et nous pouvons éviter leurs effluves nauséabondes.

Il fait un temps magnifique, nous profitons donc des paysages pendant la longue descente qui nous amène à l’entrée officielle du Parc. Comme il n’a pas neigé récemment, la piste est un peu glacée, alors nous avançons bien prudemment.

Après le dîner, nous amorçons les montées, puis attaquons la grande côte qui aboutit près du lac Thibault. Ensuite, c’est un jeu d’enfant de rejoindre le refuge, où nous arrivons peu après 15 h 30.

Ce soir, nous serons dix. Si Charles et Malie repartent demain vers d’autres cieux, un groupe de cinq sera avec nous pour les prochains jours. Comme ils sont très sympathiques, c’est une excellente nouvelle. Il y a Josée, enseignante, qui fêtera ses 60 ans ce jeudi, et sa fille Maya, mi-vingtaine, qui s’implique dans un projet communautaire en Gaspésie ; il y a Stéphane, même âge que Josée, journaliste pigiste, cycliste, coureur, etc. ; il y a aussi Frédéric et Josée, un peu plus jeunes, amis d’enfance, lui col bleu à Longueuil, elle thérapeute en milieu hospitalier.

Au souper, nos nouveaux amis ont un problème : personne n’a de tire-bouchon pour la bouteille de vin. Je fais le tour du refuge et trouve une vieille vis à patio un peu croche ; avec des pinces, tout est réglé sans difficulté. Je les laisse partager dans la joie cette boisson sans intérêt pour moi.

Dans le ciel sans nuage, un croissant de lune et deux planètes : Jupiter et Vénus sont au rendez-vous pour ajouter un peu de magie à un lieu qui n’en manque pas. Nous ne nous couchons pas très tard, car une longue journée nous attend demain.