Le vent qu’on a dans le dos

Passetougrain sous spinnaker

> mouillage Anse-aux-Basques (Escoumins)
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La nuit a été calme, et le mouvement du bateau nous a bercés doucement. Le lever se fait selon l’ordre habituel: Adélaïde, Benoît, Alain, Réal et Alice. Les derniers levés sont clairement moins actifs en début de journée. Le ciel est légèrement voilé, et le vent est de l’est.

Partis à moteur pour sortir du Havre-Colombier, nous hissons rapidement les voiles pour naviguer vent de dos. Dans un premier temps, nous mettons le génois au tangon, mais comme le temps est favorable nous hissons le spinnaker. Ce grand ballon nous tire avec enthousiasme, mais il faut rester très concentré et précis à la barre.

C’est un matin très calme à bord, nous profitons du silence entre nous et du bruit apaisant de l’eau sur la coque. En après-midi, le vent diminue et nous revenons au gréement habituel avec génois et grand voile, mais toujours de vent arrière.

Un peu plus tard, nous nous ancrons à couple dans la baie. Si la manœuvre est délicate, nous sommes réunis à deux bateaux pour une première fois. C’est très agréable. Nous nous rassemblons donc pour la messe, à dix dans le cockpit d’Atua. Quelle belle célébration !

Après la communion au pain, nous communions aux barres grano « Réal », toujours très appréciées.  Je donne un coup de main à Yvan pour remplacer son feu avant tribord pendant que les cuisiniers se déchaînent. C’est à nouveau délicieux, et complété par un de mes désormais célèbres desserts de camping. À la demande générale, j’aurai quelques recettes à partager. En revanche, les cœurs sensibles – Alice et moi – débutent le repas avec des Gravols, car la baie est ouverte aux vagues. 

Je reste sur Passetougrain chanter avec cette belle équipe. Comme les bateaux sont séparés pour la nuit, je rentre à la rame avec le youyou, faisant de mon mieux pour ne pas réveiller mes amis endormis.