Lever les voiles

Atua en bleu et blanc

> mouillage Havre-Colombier
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Au matin, tout est toujours gris, et la mer est sans rides. Gaëlle retourne en zodiac à la Baie-Saint-Pancrace car un sac important y était resté. En conséquence, les bateaux ne partent qu’après son retour. Comme c’est le calme plat, nous avançons au moteur pour quelques heures tranquilles.  

Dans quelques semaines, Alice chantera pour le mariage de son frère. Nous allons à la proue pour travailler avec elle une deuxième voix et la guitare. La musique est un fabuleux lieu de communion.

Plus tard, le ciel se dégage et le vent se lève, nous faisons de même avec les voiles et mettons le moteur au repos. Que ça fait du bien de ne plus entendre ce grondement constant, de ne plus respirer les effluves du diesel et d’admirer le voilier qui s’appuie sur l’eau et le vent pour avancer tout en douceur. Il reste que nous sommes au près, ce qui exige une attention de tous les instants à la barre.

Nous jetons l’ancre au Havre-Colombier, une baie ouverte à l’est mais bien agréable. La soirée est tranquille et contemplative, chacun sur son propre bateau.