Nadine de La Tuque

Chez Nadine

2017-07-22 > Route 155, kilomètre 142 – 85 km
Sommaire

Samedi. Nuit parfaite, fraîche et humide : ma tente est trempée. Levé peu avant 6 h, je pars rapidement car les moustiques sont un peu trop intéressés à ma personne.

C’est plutôt froid, sous un ciel magnifique, alors je pédale un bout de temps avec polar et mitaines, attendant que le soleil émerge de derrière les montagnes et apporte un peu de chaleur. En prime, j’ai un bon vent du nord dans la face.

Je déjeune près du pont de Rivière-aux-Rats. La rivière Saint-Maurice reste splendide, mais moins visible de la route. Chaque vue est d’autant plus appréciée. La circulation reste assez dense, à surveiller.

J’arrive chez mon amie Nadine, à La Tuque, vers 11 h. Nous nous retrouvons avec grand plaisir. Comme le soleil est excellent, j’en profite pour bien sécher ma tente et mon matériel. Mais c’est bien secondaire : nous échangeons nouvelles et réflexions, elle me présente son cadre de vie et elle se met à la cuisine. Je ne lui connaissais pas ce talent, mais elle l’exerce avec compétence et passion.

Au menu : risotto aux chanterelles fraîchement cueillies, parmesan et fromage de chèvre ; confit de perdrix ; truffes à la pâte de noix ; sorbet mangue, érable et poivre de Sichuan. Wow !

En après-midi, nous visitons la ville que Nadine connaît sur le bout des doigts. C’est bien intéressant. À noter : la Tuque doit son nom à un rocher arrondi qui servait de point de repère aux voyageurs.

En fin d’après-midi, Jacques revient de Trois-Rivières alors que je me prépare à reprendre la route. Nous avons ainsi l’occasion de nous croiser pour première fois, espérant que ce sera pas une dernière : il est aussi très sympathique.

Je repars peu après 17 h 15. Quelques bonnes côtes, et je me retrouve à longer la rivière Bostonais. C’est vraiment beau et il n’y a presque plus de circulation. Je ne roule pas très longtemps car la nuit va bientôt tomber.

J’interpelle un homme qui alimente un petit feu près d’un joli petit lac. Il accepte facilement de me laisser planter ma tente chez lui. Simon et Mylène, montréalais originaires de la Gaspésie et du Saguenay, ont trois jeunes fils – Isaac, Jacob, Anthony – et viennent régulièrement à leur chalet acheté l’automne dernier. Ils m’invitent à prendre une bonne douche – que ça fait du bien ! – et les conversations sont à nouveau passionnantes. Les deux parents travaillent auprès de personnes récemment sourdes et/ou aveugles. Il sont d’une grande générosité et très engagés.

Alors que la soirée se termine, les jeunes et la maman viennent visiter ma tente. Je complète ensuite le journal, et dodo pour une nuit qui s’annonce pas mal froide.

Statistiques
km jour : 85,8
km total : 441
départ / arrivée : 6 :35 > 19 : 30
temps déplacement : 7 : 08
vitesse moyenne : 16,6
vitesse maximale : 50,5