Dimanche > Lac Roland – Réserve faunique de La Vérendrye – 85 km
Sommaire et photos
Couché plus tard, je me lève plus tard, soit vers 7 h 45. Comme la tente est trempée de rosée, je la laisse sécher au soleil, je ne pars donc qu’à 9 h 40. C’est déjà bien chaud, mais je dois ménager mon eau car celle du camping n’était pas potable.
Sur la 117, l’accotement est en général large et en bonne condition, il faut simplement se méfier des débris et du sable qui s’y trouvent à l’occasion. La route est vallonnée, ce qui est agréable, et la circulation est lourde, ce qui est moins agréable.
Il n’y a pratiquement aucun bâtiment avant le village de Grand-Remous. En revanche, je peux y faire le plein d’eau et admirer les chutes de la rivière Gatineau, elles qui donnent le nom de ce village.
Par la suite, ce sont les mêmes conditions de route sous le soleil. Je dîne à un petit parc juste avant le poste d’accueil, en profitant pour aller voir les jolies chutes Quinn.
Au poste d’accueil, je règle mon camping pour ce soir, en choisissant de ne pas aller trop loin. Excellent choix. La route est chaude, les montées sont nombreuses et lentes, je n’ai pas le goût de rouler longtemps. Et pourtant…
En milieu d’après-midi, il passe une bonne averse, heureusement courte. Pas de problème, je suis bien équipé.
Une voiture pourtant récente est sur l’accotement, capot ouvert. Les deux jeunes hommes à bord semblent découragés, le moteur va mal et ralentit régulièrement à 20 km/h. Je n’ai pas d’expertise en moteur à essence, mais j’ai quelques outils. Un autre homme arrête, au volant d’une voiture plus âgée que les deux jeunes. Bon mécanicien, il leur recommande chaudement de tenter de revenir sur leurs pas, sous peine de rester pris loin de possibles secours. C’est ce qu’ils font, bien déçus car ils sont attendus demain au travail en Abitibi.
Plus loin, c’est à mon tour d’arrêter sur le bord de la route : mon pneu arrière est à plat. Le diagnostic est facile, avec un morceau de métal recourbé et bien pointu qui s’est logé dans mon pneu. Heureusement, j’ai de bonnes pinces pour le retirer, car il résiste vaillamment.
En revanche, la réparation de la chambre à air échoue : la première fois, la rustine n’adhère pas; la deuxième fois, la valve brise. Il me faut utiliser ma chambre à air de secours. Plus beaucoup de latitude pour les problèmes de pneus.
Peu après, il y a du mouvement dans les herbages : je photographie le joli ourson, puis je pars rapidement…
Près des chutes du lac Roland, une sympathique famille de La Sarre est en pause. Mikaël et Laurie travaillent à l’école secondaire et sont parents de Aurélie, Maxence, Romin et Léonce. Si le plus jeune n’a que quelques mois, les trois autres sont enjoués et curieux, à l’image des parents. Belle rencontre !
Il est plus de 19 h 30 quand j’arrive au camping. C’est frais, sec et confortable, il n’y a que peu de moustiques. Petits inconvénients : c’est près de la bruyante route, mais surtout il n’y a que l’eau du lac qui soit accessible. Je dois faire des acrobaties sur un arbre mort pour pouvoir filtrer celle dont j’ai besoin. Et elle n’est pas très bonne.
Mais au moment où j’écris cette ligne, je n’entends que le chant des huards sur le lac. Magique… jusqu’au passage de la prochaine voiture.
km jour : 83,2
km total : 382
départ / arrivée : 9 : 40 / 19 : 30
temps déplacement : 5 : 20
vitesse moyenne : 15,6
vitesse maximale : 50
camping : 27$