2017-07-29 > Baie-Saint-Paul – 75 km
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Samedi. La nuit a vraiment été froide, mais ça n’a rien dérangé. En revanche, ce n’était pas chaud du tout en sortant du sac de couchage. Matin magnifique : le vent promène des volutes de brume sur le lac, illuminées par le soleil levant. Ça vaut la peine de geler un peu.
En prenant la route, je bats un record de lenteur : je mets 1 h 45 pour franchir les quatre premiers kilomètres. J’ai une excuse : ça monte dur, de 12% à 15%. Quand la pente dépasse 12%, je dois prendre régulièrement des pauses pour retrouver un rythme cardiaque viable, parfois 3 minutes après chaque 30 secondes de montée. Ça fait baisser une moyenne.
En tout cas, je monte tout sur mes roues, et les pauses permettent de prendre quelques photos d’un paysage qui le justifie. Il fait toujours froid, mais j’ai bien chaud.
Quand cette première étape est franchie, je roule dans un environnement sauvage magnifique, pratiquement toujours en montée ou en descente. Je mets le manteau et les mitaines, j’enlève le manteau et les mitaines, et ça recommence. Le ciel, dégagé au matin, s’ennuage de plus en plus tout en maintenant des percées de soleil.
Je longe le Parc des Laurentides, la ZEC des Martres, et plus loin le Parc des Grands-Jardins, ainsi que plusieurs lacs et cours d’eau, en particulier la rivière Malbaie. Il y a aussi une vaste étendue de forêt rasée par des feux et qui repousse tranquillement au pied des quelques chicots encore debout. C’est vraiment beau, et pas mal sportif.
Au travers des montées, il y a aussi des descentes spectaculaires et rapides. Lors de l’une d’elles, je bats mon record de vitesse à vie : 75,2 km/h à vélo, c’est vraiment vite. Heureusement, la route est bonne et la circulation clairsemée.
Je dîne près de l’accueil Fortin du Parc des grands jardins – j’y croise deux cyclistes légers venus de Sutton – puis c’est la grande descente du Mont du lac des Cygnes. Comme il est encore tôt, je vérifie s’il est possible de laisser mon vélo en sécurité pendant une randonnée pédestre, mais rien n’est prévu en conséquence. Comme je ne peux pas marcher, je roulerai.
Je descends tranquillement vers Saint-Urbain – pause épicerie – puis Baie-Saint-Paul, sous un soleil redevenu rayonnant. J’arrive tôt au camping, ce qui me permet de m’organiser sans me presser, de jaser avec Nancy qui « boude », selon ses dires, mais qui participera demain à un triathlon.
Ensuite, courriel, journal, chargement des batteries, la soirée passe vite alors que la température baisse rapidement. À 21 h, c’est pas mal complété et je me dirige vers ma tente. Je reçois un appel de mon ami Roger, qui quitte demain matin pour un congé sur les plages. Je termine la journée en appelant ma sœur Monique, puis je passe à un dodo bien mérité.
Depuis le départ, tous mes trajets étaient relativement faciles et accessibles, mais aujourd’hui c’était du sérieux. Quelle belle journée !
Statistiques
km jour : 76,0
km total : 1017
départ / arrivée : 7 : 30 > 16 : 30
temps déplacement : 5 : 00
vitesse moyenne : 15,2
vitesse maximale : 75,2
camping : 26 $