2017-07-19 > Saint-Mathieu-du-Parc – 115 km
Sommaire
Mercredi. Après une nuit chaude mais confortable, je m’éveille à 5 h 30, juste à temps pour voir le soleil se lever sur le fleuve, directement par la porte ouverte de la tente. Le temps est brumeux, la température est confortable et un joli vent souffle vers l’est, soit dans la bonne direction pour moi. Je pars à 7 h, alors que tout dort encore au camping.
Jusqu’à Berthierville, je longe le fleuve et les méandres qui séparent les Îles de Sorel du rivage. Je croise un cyclotouriste américain très peu chargé – il va de Montréal à Québec en deux jours –, ainsi qu’une jeune femme aussi sur deux roues, et je traverse jolis villages et paysages.
À Berthierville, c’est le temps des mises à jour : je me procure de l’argent comptant, un peu de nourriture et un téléphone cellulaire. Tout ça risque de servir.
Ensuite, je reste en plaine jusqu’à Louiseville mais quitte le bord de l’eau. Il fait chaud : un thermomètre indique 28°. Une bonne pause, un plein d’eau, puis je pars vers Saint-Paulin, laissant le fleuve, la plaine et le soleil derrière moi. La route présente quelques vallons et pas mal de circulation. À Saint-Léon-le-Grand, un tout petit village, je prends une jolie route parallèle beaucoup plus tranquille. Traversant une zone de travaux, je salue Jason, un signaleur sur un chantier routier, et nous entreprenons une agréable conversation.
Plus j’avance, plus la route est vallonnée. Je dîne à Saint-Paulin juste avant qu’une pluie très légère se manifeste. Celle-ci forcit tranquillement. À Saint-Élie-de-Caxton, village célébré par la conteur Fred Pellerin, je m’installe bien au sec au bureau d’information touristique pour écrire un peu, question de laisser passer la pluie.
Je repars peu après 15 h 30, alors que la pluie a presque cessé. Le village de Saint-Élie est assiégé par les touristes attirés par les légendes qui s’y rattachent maintenant. Ce n’est pas pour moi. Alors que je me dirige vers Saint-Mathieu par la route des Lacs, la pluie cesse tranquillement. J’arrive au camping vers 17 h.
Mon site est bien joli, les gens sont accueillants, mais c’est vraiment trop cher pour un cycliste solitaire.
Je m’installe et je mange, puis je me mets au travail : il me faut reconstituer une petite partie de mon carnet d’adresses dans mon nouveau téléphone. Ça se fait en partie par Internet – la connexion est excellente –, en partie avec mon frère Gaétan dont je connais le numéro par cœur. Lui et François, mon autre frère, ont enfin réussi à mettre le bateau à l’eau – il y avait des problèmes administratifs – et à lancer la saison du ski nautique.
À 21 h 30, tout est complet côté ordinateur. Je prévois me lever tôt demain, car des orages sont possibles en après-midi et je préfère arriver avant eux au camping. En attendant, la nuit s’annonce très confortable et sera appréciée.
Je rentre à mon site pour me préparer… et des voisins très sympathiques viennent de s’installer. Guillaume et Linda ont fait le tour du Lac Saint-Jean, lui à vélo avec son père et sa sœur, elle à la logistique avec le frère de Guillaume. Ce sont de voyageurs assidus, alors les sujets de conversation ne manquent pas. Finalement, je passe à la douche et il est près de minuit quand je me retrouve à l’horizontale.
Statistiques
km jour : 114,6
km total : 184
départ / arrivée : 7 : 00 > 17 : 00
temps déplacement : 6 : 16
vitesse moyenne : 18,2
vitesse maximale : 47,3
camping : 37 $