En passant, marcher Paris


Notre-Dame de Paris, avant l’incendie

2018-07-13, vendredi ;  >> Paris >> Dijon
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Je me lève tôt pour être fin prêt. À 7 h 45, Gwénola et moi sommes en route pour Yvetot, d’où je prendrai le train. Si mon billet vers Paris s’imprime sans difficulté, celui vers Dijon aurait du être préparé à la maison. Compliqué quand l’imprimante ne fonctionne pas, mais il semble que la SNCF soit douée pour les « solutions » alambiquées. Je verrai à Paris. En attendant, le train arrive et il est déjà temps de saluer Gwénola, en attendant les prochaines retrouvailles.

À bord, tout est calme et j’écris, puisque mon journal avait un bon retard. Comme le train en a aussi – 20 minutes dans son cas –, je réussis à tout mettre à jour.

Je descends donc du train vers 10 h 45, et je me dirige immédiatement vers le guichet. Selon les règles, j’aurais dû imprimer moi-même mon billet, ce qui n’était pas possible. Après négociation, on me propose de préparer un fichier <.pdf> en utilisant le réseau ouvert de la gare. C’est long, car la connexion est plutôt précaire, mais je réussis à enregistrer le précieux document sur une clef USB. Le préposé au guichet est étonné, mais il obtempère – je sais ce que je veux. Après à peine une heure, je peux quitter la gare sans inquiétude.

Je dispose de quelques heures pour errer dans Paris, et le quartier s’y prête bien : je suis au cœur de la ville mythique. Je traverse le Boulevard Haussmann, croise la rue des Capucines, l’Opéra, le Café de la Paix, les boutiques des grands noms de la joaillerie, longe le Palais du Louvre et ses pyramides de verre pour rejoindre la Seine.

En marchant sur les berges, je vois de nombreux bateaux commerciaux ou touristiques, le Pont des Arts – désormais protégé des innombrables cadenas qui l’envahissaient –, les Invalides, le Pont Neuf que je traverse pour aller sur l’Île de la Cité.

Là, il y a l’Hôtel-Dieu et Notre-Dame-de-Paris qu’une interminable file de touristes visitera après une longue attente sous un soleil bien cuisant. Ce n’est pas pour moi.

Après cette belle balade dans une ville où chaque rue fait partie de l’Histoire avec une grand « H », je me dirige vers la gare Paris-Bercy en métro. Ayant gardé une bonne marge de sécurité, je suis à l’heure, tout comme le train.

Pendant le trajet, je me lance dans le tri et le ménage des photos. Comme la prise de courant à laquelle j’ai accès n’est pas alimentée, je travaille jusqu’à épuisement de la batterie de mon ordi, qui devance de 20 minutes l’arrivée à Dijon. Quelques instants plus tard, Renaud est là. Joie des retrouvailles.

Pendant le trajet, les sujets de discussion ne manquent pas, car il faut rattraper les derniers événements et parler de projets. À la maison, Chrystel, Ewan et Nolan me font un accueil plus que chaleureux. Quel bonheur de se retrouver !

Le bon repas, pris sur la terrasse, puis la marche alors que le jour tombe, permettent de poursuivre les échanges. Nous avons beaucoup à dire, et plaisir à nous le dire ensemble. Ensuite, nous ne veillons pas tard : tous vont apprécier ces heures de repos.