Enfants de la patrie (Magny)


Magny-sur-Tille – avec le maire et quelques conseillers

2018-07-14, samedi ; Magny-sur-Tille (Dijon)
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Ce matin, grasse matinée : tous sont fatigués, et rien ne presse. Après la mise en marche de la journée, nous partons en famille et à pieds vers la Salle des Fêtes du village, puisque c’est aujourd’hui le 14 juillet, fête nationale de la France. Faut dire que c’est aussi la petite finale de la planète foot, et la veille de la grande finale Croatie-France. Effervescence garantie.

À la fête du village, j’ai l’occasion de rencontrer plusieurs citoyens et des élus qui me demandent de faire un bref compte-rendu. Voici.

Magny-sur-Tille : grande fête au village

Habituellement, je ne célèbre pas le 14 juillet : j’habite Montréal, de l’autre côté de l’Atlantique. Cette année 2018, je suis non seulement en France pour cette fête, mais à Magny-sur-Tille chez mes grands amis Renaud et Chrystel. Conditions gagnantes.

Le rassemblement a lieu en fin d’avant-midi à la Salle des Fêtes, je suis honoré d’y être invité. Sur place, je suis rapidement repéré : on me dit que j’ai un accent, moi je trouve que tous en ont un. Je ne suis pas que repéré, je suis surtout accueilli très chaleureusement. Les peuples de nos deux pays sont cousins et amis, nous prenons plaisir à nous rencontrer.

La fête commence évidemment par les discours. C’est M. Nicolas BOURNY, maire et conseiller métropolitain, qui officie. En toute simplicité, il fait part à ses commettants des défis et des bons coups des derniers mois, ainsi que de quelques projets. Pas de grands élans patriotiques, pas de drapeaux, pas d’effets oratoires : ce sont la commune, se habitants et ses projets qui sont ici mis en valeur. M. le maire est visiblement apprécié des gens présents – près d’une centaine de personnes pour une commune qui en compte moins de mille, c’est considérable – et converse facilement avec l’un et l’autre.

Ensuite, les bras se mettent à l’œuvre : il faut installer tables et chaises à l’ombre des arbres, apporter les couverts, les plats et les boissons et surtout s’installer entre voisins et amis pour quelques heures de fraternisation. La nourriture est bonne, simple et abondante, il y a plusieurs services dans lesquels le conseil municipal est bien impliqué, et surtout des gens heureux d’y être, toutes générations confondues.

Je suis évidemment d’ailleurs, mais je me suis senti tout à fait confortable tout au long de la rencontre. Est-ce parce que c’est une petite ville ? Le contact a été immédiat et très chaleureux. J’ai particulièrement apprécié des échanges passionnants avec le maire et certains conseillers.

D’une certaine façon, le 14 juillet n’aura été qu’une occasion pour permettre l’essentiel : la fraternisation entre habitants de la ville, ouverte sur le visiteur devenu ami. Merci.

Nous avions mangé longtemps et beaucoup : de retour à la maison, nous ne sommes pas motivés à manger, mais plutôt à relaxer. Après la victoire belge au foot, les garçons vont dans la piscine, Chrystel à une rencontre d’amies, Renaud à la sieste et moi à l’écriture.

Plus tard, nous mangeons un peu – ce n’est pas une urgence dans mon cas – puis nous retirons dans nos quartiers de nuit après une chanson. Le repos…