2019-07-08, lundi
Îles de la Madeleine > Île du Havre Aubert – 108 km / 120 km total
Sommaire
Cette nuit, j’ai eu froid. J’avais choisi mon sac de couchage le plus léger, il faut en assumer les conséquences. La nuit prochaine, je ferai mieux.
Je me lève quand même en pleine forme, tout comme la météo, parfaite et venteuse. Je me prépare tranquillement et je suis sur la route à 8 h, non sans avoir pris quelques belles minutes avec Jean et Suzan.
Je me rends d’abord à Cap aux Meules afin de préparer les prochains jours. À l’info touriste, j’achète une carte vélo des Îles, un outil essentiel. Au bureau de la CTMA, je réserve la traversée de demain matin vers l’Île d’Entrée, accessible seulement par mer et superbe selon mes sources. Le départ est prévu à 7 h 30, je devrai me lever tôt.
Je prends ensuite la route vers le sud-ouest. L’île du Cap aux Meules est un peu plus urbanisée, mais rapidement je me retrouve à la campagne puis sur la longue dune du Havre aux Basques. Comme partout aux Îles, la mer est omniprésente, mais comme la dune est un long cordon de sable entre celle-ci et la baie, je roule entre deux mers. Superbe !
Vers la fin de la dune, il y a de petit boisés de conifères, une rareté sur les Îles. Aux intersections, je prends à droite une première fois, puis une deuxième. J’entame une bouche de 20 km qui fait le tour de la Montagne-Bassin. La première partie est surtout en forêt, avec des côtes assez modestes, quelques maisons et plusieurs vues sur la mer. À partir du bout de la boucle, la route longe toujours la mer et c’est de toute beauté, surtout que le puissant vent est maintenant de dos. Il y a pas mal de maisons, mais surtout des falaises et des plages. Cas photos.
Je m’arrête au havre de pêche Millerand, dans l’Anse à la Cabane. C’est aujourd’hui la fin de la saison de pêche au crabe, alors sur les quais il y a des embouteillages de camions chargés de casiers.
Un peu plus loin, au pied d’un phare désaffecté, une exposition présente l’histoire de ces sentinelles des mers, avec une série de panneaux entourant une passerelle en bois découpée selon le plan des Îles. De retour à la route principale, je me dirige vers La Grave, toujours vent de dos. L’érosion laisse des traces : une section de l’ancienne route est partie dans la mer.
Il y a beaucoup de touristes à La Grave. J’y retrouve avec plaisir un trio très sympathique rencontré sur le bateau. Mais l’autobus les guette et bientôt les emporte.
Au bout de la route 199, je rencontre deux autres cyclistes. Joss et Pascal sont de bons rouleurs et très branchés plein air. Policiers à la GRC, ils se sont connus à Caraquet, mais sont maintenant à Ottawa et Sept-Îles.
Je repars vers le nord. Je prends une pause à la Baie du Havre aux Basques, envahie par les surfeurs et les véliplanchistes attirés par les vents constants et puissants sur un plan d’eau sans grosses vagues. C’est bien beau.
En entrant sur l’Île de Cap aux Meules, je croise un itinéraire vélo. C’est bien plus joli que la route 199, en particulier en entrant en ville sur une piste cyclable sur le dessus des falaises. Bon, il en manque des bouts, tombés dans la mer, mais c’est magnifique.
Le temps d’un petit arrêt à l’épicerie, je suis de retour au camping. Il est 19 h, alors, je m’occupe rapidement des tâches requises : bouffe, douche, journal, archivages des photos. À 21 h, c’est le temps d’aller me coucher, prêt pour les quelques gouttes attendues cette nuit… qui sera bien courte !
Statistiques
km jour : 108,3
km total : 120
départ / arrivée : 8 : 00 > 19 : 00
temps déplacement : 6 : 38
vitesse moyenne : 16,3
vitesse maximale : 62