Pause en Beauce

Avec Camille, Émile, Lucie et Noisette

2019-07-30, mardi
> Sainte-Marie – 54 km / 1904 km total
Sommaire

Ce matin, il fait encore chaud même s’il est encore tôt. Ça ne risque pas vraiment de s’améliorer. Comme il y a de bons risques d’orages en après-midi et que tout est pratiquement prêt, je pars rapidement après le petit déjeuner.

Dehors, c’est calme, lumineux et pas trop chaud encore. Je rejoins rapidement le Pont de Québec, bien solide malgré son âge vénérable. Il n’est pas très agréable à traverser, avec son trottoir métallique étroit, mais quel panorama ! Le détour par le traversier aurait demandé un bon deux heures, une mauvaise idée dans les circonstances.

À Lévis, petite pause épicerie, puis je reprends la Route Verte qui me guide dans le labyrinthe des petites rues de la ville. Soudain, une clôture et un écriteau « Travaux, piste fermée », mais aucune indication de détour. Grâce aux indications de quelques résidents, je finis par en sortir, mais la Ville aura un commentaire approprié sur sa gestion des chantiers.
Pour la suite, pas d’embûche et ça avance plutôt bien. De temps en temps, j’avise Lucie par textos de ma position.

À la hauteur de Ste-Hélène-de-Breakeyville, une section sur piste cyclable boisée longe la rivière Chaudière de près, c’est très agréable et pas mal fréquenté. Le reste du parcours se fait sur route assez calme, avec assez souvent de jolies vues. J’arrive chez ma sœur peu après 12 h 30.

Lucie est sur la route pour m’accueillir ; Émile est au travail au terrain de golf adjacent ; Camille est au bord de la piscine mais également en plein travail, en téléconférence. Prière de ne pas déranger.

Lucie vient de compléter d’autres travaux d’importance : avec Émile, ils ont reconstruit la salle de bains. Un énorme boulot, un résultat magnifique, surtout que cette pièce aux immenses fenêtres domine la cascade. Ça donne envie d’y aller juste pour le plaisir.

Mais soyons honnête : c’est la piscine, elle aussi remise à neuf, qui devient un rendez-vous incontournable par cette chaleur. Nous y plongeons régulièrement tout au long de la journée, y passant beaucoup de temps malgré les nuages gris qui rôdent aux alentours sans jamais frapper ici.

Émile étant de retour et Camille entre deux rendez-vous, nous mangeons en famille. Ici, la bouffe est végé et savoureuse.

Le tour du jardin est fascinant. Quand Lucie est arrivée, c’était un vaste gazon triste avec quelques arbres et broussailles. Maintenant, amoureusement bichonnés, des massifs de fleurs, de fines herbes et de légumes ont émergé de partout, harmonieusement. Sous tous les angles, c’est splendide.

C’est surtout l’œuvre de Camille, qui a parfois besoin de troquer l’ordi pour la pelle. Il ne faut pas non plus négliger l’apport du terrain de golf, qui jette régulièrement des plantes magnifiques que l’équipe d’ici s’empresse de récupérer.

En après-midi, Lucie me fait part d’un problème technique. Depuis deux ans, elle a une nouvelle voiture, similaire à la précédente, mais le porte-bagages de toit ne semble pas compatible. Effectivement, les ancrages sur la voiture sont différents, mais c’est une pièce en caoutchouc du porte-bagages qui bloque la mise en place. Après un petit travail de couteau, tout rentre en place, en faisant simplement preuve d’un peu de conviction pour insérer les vis rétives. Succès !

Émile étant chez des amis, nous passons le reste de la journée à trois, quand Camille peut se dégager de son travail. Ses projets sont passionnants : elle achève sa maîtrise en sciences politiques et commencera cet automne un doctorat dans le même domaine en codirection entre l’Université Laval, à Québec, et celle de Southampton, en Angleterre. Et l’actualité politique est foisonnante…

Après le souper, à la brunante, nous prenons une grande marche dans le golf, saluant au passage un troupeau de vaches très amies avec Noisette, le chien de Lucie. Au retour, la porte moustiquaire est entrouverte et les chats sont partis. Le chat de Lucie revient rapidement, mais c’est le chat de Camille qui a ouvert la porte et qui demeure introuvable, au grand dam de sa maîtresse. Toutes les recherches demeurent vaines et la journée se termine avec une petite pointe d’inquiétude… et, toujours cette chaleur excessive.

Statistiques
km jour : 54,2
km total : 1904
départ / arrivée : 8 : 20 > 12 : 45
temps déplacement : 3 : 12
vitesse moyenne : 17,0
vitesse maximale : 48