Une pause au Bic

Parc du Bic – Le tour du-cap-à-l’Orignal

2019-07-25, jeudi
> Trois-Pistoles – 60 km / 1585 km total
Sommaire

Couché tôt, je me lève tôt, bien décidé à profiter un peu du Parc. Je laisse mes sacs dans ma tente et je pars vers le Cap à l’Orignal. En chemin, les points de vue se multiplient, magnifiés par le soleil encore bas. C’est splendide. Je verrouille mon vélo à la Ferme Rioux, un centre d’animation encore bien calme, puis je troque souliers de vélo pour sandales et pars sur les sentiers.

Je longe l’Anse à l’Orignal, de toute beauté, jusqu’au Cap à l’Orignal – un nom plus orignal qu’original. J’y arrive en même temps que Michel, géologue retraité et spéléologue passionné. C’est très plaisant d’explorer avec lui, mais au Cap nous devons revenir sur nos pas car la mer est trop haute pour nous engager sur le sentier, inondé au pied des falaises. Nous prenons le sentier Le Contrebandier pour rejoindre l’Anse à Mouille-Cul – des noms plus originaux – puis partons chacun dans notre direction.

Je prends le sentier du tour du Cap à l’Orignal à rebours, malgré les indications contraires. C’est merveilleusement beau, souvent pas trop difficile, mais plusieurs sections sont assez acrobatiques sur des roches coupantes, assez limite pour mes pauvres sandales. Le bonheur !

Arrivé au bout, l’eau est encore haute, mais il y aurait moyen de passer. Ça ne m’intéresse pas : j’aime bien mieux revenir sur mes pas et refaire le sentier.

Au retour, je termine la boucle du sentier Le Contrebandier, une calme balade en forêt, puis je reviens manger à la Ferme Rioux, beaucoup plus animée que ce matin avec les nombreux visiteurs et les enfants d’un camp de jour. Quelques minutes de vélo et je suis de retour à ma tente, très heureux de ma visite et des 10 km sans bagages.

Le soleil tape fort. Je ramasse et range tout mon matériel, il est 13 h 15 quand je prends vraiment la route.

En fait, je reste sur les sentiers du Parc. C’est beau, calme et ombragé, mais parfois ça monte. J’y croise une femelle chevreuil très peu timide, à l’aise devant la caméra. Peu après, je ressens un effet de ressort en pédalant. Mon pneu arrière est mou, c’est la dure réalité. Je dois décharger, démonter, réparer et tout remettre en place. Au moins, c’est en plein bois et c’est confortable.

Le sentier redescend vers St-Fabien-sur-Mer, quitte le Parc et emprunte une rue étroite bordée de chalets. Agréable, relaxant, mais… Il faut remonter dans la vallée de St-Fabien, et ayoye la côte ! Je dois m’arrêter régulièrement, histoire de laisser mon cœur reprendre un rythme acceptable. Ouf !

En haut, il est heureusement possible d’éviter la 132, où le trafic est abondant et rapide. L’ancienne route, bordée de fermes coquettes, mène jusqu’à St-Simon. Ensuite, c’est la 132, car l’itinéraire cyclable n’est pas recommandable pour qui transporte du bagage.

Un peu avant Trois-Pistoles, un bout de piste cyclable permet de rejoindre une rue qui longe la mer. Malgré quelques bonnes montées, c’est joli et calme. J’arrive enfin au camping, très cher mais offrant un abri avec l’électricité pour recharger quelques batteries.

En soirée, une bonne nouvelle : mon frère François me confirme être en mesure d’acheter le chalet familial, le scénario idéal dans les circonstances. Ensuite, après une conversation vélo avec Sébastien, qui prépare une sortie cyclo en Gaspésie, je rattrape le temps perdu pour le journal et les photos. Heureusement, je ne manque pas souvent ce rendez-vous quotidien, c’est un bon défi de se rattraper. Ce soir, je me couche après minuit, un peu trop tard.

Statistiques
km jour : 59,8
km total : 1585
départ / arrivée : 13 : 15 > 18 : 30
temps déplacement : 4 : 01
vitesse moyenne : 14,9
vitesse maximale : 54