2019-07-11, jeudi
Îles de la Madeleine – 43 km / 286 km total
Sommaire
Ce matin, grasse matinée : il est près de 9 h quand je me lève. Il fait à nouveau très beau. Je discute un peu avec ma nouvelle voisine, je reçois mes petits voisins, puis je pars à l’aventure sur les circuits cyclables locaux.
Tout près du camping, une route de terre que j’avais évitée jusqu’ici monte sur les collines. C’est très joli et très calme. Après une bonne grimpée, je redescend vers la mer et un phare très connu dans la région. Sur un belvédère, un homme qui voyage avec une remorque convertie en roulotte. Il me présente les environs et m’indique un point de vue sur la colline voisine. Quelques instants plus tard, mon vélo est à bord de la remorque de Claude et nous marchons sur le sentier.
Si la marche est facile, il faut affronter un défi coriace : des hordes de moustiques voraces nous assaillent. Rapidement, malgré la chaleur, j’enfile mon polar, Claude mets son capuchon sous son chapeau. Pas très confortable, mais le paysage au sommet justifie largement l’effort.
Pour redescendre, nous utilisons un autre sentier. Plus court, il est aussi très abrupt, mais équipé d’une corde fixe qui permet de rester debout quand nos pieds dérapent sur les pierres. Belle balade.
Quelques instants plus tard, je croise une famille croisée au camping, des parents avec deux adolescentes. Je leur présente les deux options de montée et ils choisissent la corde. J’espère qu’ils se seront amusés.
Je poursuis mon trajet vers l’Île de Cap aux Meules. À l’Anse aux Baleiniers, je crois un couple de cyclistes. Luc et Francine sont de Gatineau, cette dernière connaît mon amie Céline par le travail. Petit monde.
Mon téléphone reçoit un message texte. C’est ma collègue Simone, arrivée la veille aux Îles, d’où elle est originaire. Je la rappelle. Son agenda est assez rempli, mais elle prévoit venir demain pour le départ du bateau. Elle me suggère de m’installer à l’Auberge de jeunesse, une idée qui me trottait déjà dans la tête. Le principal avantage : me lever à 6 h plutôt qu’à 4 h 30. Un téléphone plus tard, tout est réglé.
Je repars donc vers le camping pour tout charger. J’ai l’occasion de saluer la famille de Stéphane et Maude, sauf Zoé qui dort très dur, ainsi que ma nouvelle voisine et les gens du camping. Un employé me parle de la virée vélo d’hier avec son ami Alfred. Petit monde.
J’arrête manger au parc tout près. Un couple arrive : Rémi est cadre à la CSMB, Julie y a déjà été directrice d’école avant de migrer à Laval. Petit monde.
J’arrive à l’auberge en fin d’après-midi après avoir parcouru un nouveau trajet vélo. L’accueil est détendu et chaleureux, même si Maude, la responsable, semble bien occupée. Il y a beaucoup de monde, et beaucoup de jeunes : c’est dynamique.
Lors du repas, je discute avec plusieurs, dont un jeune homme de retour de la Nouvelle-Zélande et un autre, plus solitaire, venu d’Israël pour un voyage de plusieurs mois au pays. Ben ne parle malheureusement pas français, ce qui limite ses interactions en groupe.
Je m’attaque à la rédaction du journal – vais-je en venir à bout? – mais je prends une pause avec Cimon, qui fait à peu près le même voyage que moi : venu de Québec à vélo, il retournera à Montréal en bateau puis pédalera jusque chez lui. Nous sommes de la même race.
Sur la plage, c’est la fête avec de bons musiciens, mais je poursuis mon travail. En fin de soirée, je me connecte au réseau, mais l’accès Internet n’est pas disponible. Tant pis.
Avant le dodo, je rencontre Audrey, qui réside aux Îles pour quelques mois. Elle aimerait voyager à vélo mais doute d’en être capable. Je lui souhaite le courage de partir.
Je m’installe dans mon dortoir, heureusement très calme. Chaque lit est isolé des autres par un rideau qui laisse un minimum d’intimité. Le mien est en haut, au-dessus de celui d’une jeune fille. La nuit sera un peu courte…
Statistiques
km jour : 43,4
km total : 286
départ / arrivée : 10 : 30 > 16 : 45
temps déplacement : 2 : 37
vitesse moyenne : 16,6
vitesse maximale : 49