ViaRhôna


Usinens

2018-08-03, vendredi ; > La Joux (Genève) – 105 km
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C’est toujours très agréable d’être avec mes amis, alors il est 10 h et il fait déjà très chaud quand je fais mes premiers tours de roues. Je contourne Le Tremblay, un petit hameau dont le nom me dit vaguement quelque chose, avant une bonne descente vers le lac du Bourget. Un cycliste me guide vers le trajet que je suivrai tout au long du lac.

Jusqu’à Aix-les-Bains, c’est une piste cyclable magnifique et fréquentée, parfois à quelques centimètres au dessus du niveau de l’eau. Celle-ci, toujours turquoise et transparente, est très fréquentée par les baigneurs.

Après la ville, ça se passe sur route. Elle est impressionnante : c’est un simple balcon qui surplombe l’eau de 2 m environ. Le train est habituellement confiné dans son tunnel.

Au bout du lac, je bifurque vers un itinéraire que je ne connais pas mais qui, longeant un joli canal, me mène à la ViaRhôna. Souvent sur piste agricole, parfois sur route, le trajet est facile et agréable. Je croise le Fier, un torrent que j’avais remonté par ses gorges lors d’un passage précédent.

Un peu après Seyssel, les choses se corsent. Alors que la chaleur est à son maximum – près de 40° –, j’entame une longue montée sur les petits rapports. Surtout dans les cultures, mais parfois en croisant des villages, la piste rejoint un plateau vallonné. À part un croisement un peu serré avec un motocycliste téméraire, c’est assez agréable, même si je bois de grandes quantités d’eau.

En approchant d’un mur de montagnes, je rejoins quatre jeunes cyclistes voyageant très légers sur des vélos parfois rustiques. Nous nous recroisons plusieurs fois pendant la descente qui mène au défilé de l’Écluse. Ici, le Rhône passe par un étroit passage entre d’impressionnantes parois rocheuses. C’est de toute beauté.

À la sortie du défilé, les quatre comparses regonflent des pneus quand une valve de détache. La chambre à air est finie. Ils en ont une avec eux, mais j’ai les outils et l’expérience, alors je fais la réparation. Nous échangeons des coordonnées, nous prenons des photos et nous roulons ensemble avec l’idée de dénicher un camping commun. Une soirée avec Levon, Karen, Thibault et Pierre me semble être une bonne idée, mais malheureusement ils ratent une intersection sur la piste cyclable et j’y continue seul, puisque c’est le chemin pour Genève.

La journée avance, il est temps de trouver où planter la tente. Juste après Joux, un petit bois, un emplacement parfait, même s’il est très près de la route. Je m’arrête. Je mange d’abord, puis je reçois avec plaisir un appel de mon amie Claire. Il fait pratiquement noir quand je monte la tente et m’y installe pour la nuit. Il y a quand même un peu de trafic dans le bois : les biches y gambadent allègrement. Gambadez ! Je dors.

Statistiques
km jour : 107,5
km total : 1702
départ / arrivée : 10: 00 > 20 : 15
temps déplacement : 6 : 42
vitesse moyenne : 6,0
vitesse maximale : 58,1