Entre traboules et piscine


Annick dans une traboule

2018-07-31, mardi ; Albigny-sur-Saone (Lyon)
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C’est confirmé : le pays est chaud, très chaud. Malgré tout, je dors bien.

Nous ne levons pas très tard, car nous désirons profiter de l’avant-midi pour une petite visite de Lyon avant la grosse chaleur. De plus, Thierry travaille à partir de 14 h, il ne sera en vacances que demain soir.

Mes amis ont une Leaf, une voiture électrique, ce qui est très agréable. Avec celle-ci, nous nous rendons en compagnie de Tom près de la Basilique de la Fourvière pour descendre vers la vielle ville.

Comme il fait très beau, les vues sont splendides. Nous traversons au passage les arènes romaines. Elles sont occupées par des ouvriers affairés à démonter les scènes et les installations liées à un festival qui se terminait samedi.

Dans ce quartier, l’ancien et le moderne cohabitent, mais plus bas ce sont les vieux bâtiments et les rues étroites qui sont omniprésents. Enfin, ce sont plutôt les touristes et les commerces liés à eux qui prennent toute la place.

Les traboules sont une particularité de Lyon. À l’époque ville de tisserands, il fallait acheminer la production vers le fleuve à l’abri des intempéries et du gros soleil, alors les gens utilisaient les corridors et les cours intérieures des maisons pour circuler. Plusieurs de ces trajets sont toujours utilisés… par les touristes. Malgré tout, c’est une intéressante utilisation publique des espaces privés.

Il y a aussi de jolis morceaux d’architecture, dont l’église Saint-Jean, que mes hôtes me présentent. Nous remontons voir la basilique puis retrouver la voiture en empruntant des escaliers et un chemin de dévotion nommé Jardin du Rosaire. Il y a 10 ans ces jours-ci que mon père Rosaire est décédé…

Nous nous rendons à l’appartement de Léo pour manger à l’abri. Thierry se rend au travail à pieds, alors que nous rentrons tranquillement à la maison.

Avant de passer à la piscine, je prépare un paquet avec les sacs de transport, les cartes déjà utilisées et les chaussures de vélo excédentaires. Nous nous rendons à la poste et j’expédie le colis à mes amis de Manosque. Je commence les étapes de montagne : 13 € pour me débarrasser de 3,7 kg me semble être un excellent investissement.

Nous pataugeons ensuite longuement dans la chaude et bienfaisante piscine de mes amis. Au retour de Thierry, nous nous séchons et passons à table en famille avec des grillades. Comme nous mangeons tard, la soirée ne s’étire pas pour mes hôtes.

En ce qui me concerne, je prépare le deuxième message collectif, ce qui me fait coucher plus tard. Heureusement, un peu d’air frais entre par la fenêtre grande ouverte.