De nouveaux amis, puis la route

Saint-Henri-de-Taillon – Lac Saint-Jean

2017-07-25 > Lac Kénogami – 100 km
Sommaire

Mardi. Une autre nuit sèche, plus longue que d’habitude puisque le bateau devrait arriver entre 9 h 15 et 9 h 30. Finalement, il se présente à 9 h. Comme je suis prêt, j’embarque avec l’aide du capitaine et d’un des deux passagers.

À 9 h 30, je commence à pédaler le sentier en poussière de roche qui parcours le Parc de la Pointe-Taillon. Ça roule bien. Il fait très beau et de plus en plus chaud. Je traverse pour quelques kilomètres bois et tourbières, puis longe d’assez près la côte. Comme les arbres forment un rideau translucide, le lac est très présent. C’est très beau.

Lors d’une halte, je rattrape les deux passagers de la navette. Nous entamons la conversation… et nous nous découvrons collègues et passions communs : retraités enthousiastes de l’éducation, Lise et François ont travaillé à Laval avec plusieurs de mes amis et collègues ; ils aiment le vélo, évidemment, car ils complètent aujourd’hui le tour du lac version gîtes. Après un bel échange, nous roulons ensemble d’abord par hasard puis par choix. Ils sont très étonnés que eux et moi ayons le même rythme alors que je suis très chargé. C’est que le terrain est relativement plat.

Le Parc traversé, nous nous suivons jusqu’à Alma sur un trajet somme toutes agréable malgré quelques passages sur route. Au poste d’accueil de la véloroute, nous prenons une photo de famille et échangeons nos coordonnées. Peu après, nos routes bifurquent. Nous nous reverrons.

J’ai choisi de quitter ici la véloroute afin d’arriver demain chez ma sœur Monique. Je dois prendre la route 169, mais auparavant je fais un détour pour contourner un pont fermé aux cyclistes à cause de travaux. C’est bien : je roule un temps sur une route plus calme. Quand je retrouve la 169, je dois vivre avec la circulation et des accotements de qualité, disons, inégale.

Il fait très chaud. Je roule lentement, mais je rejoins enfin Hébertville. Je profite d’une pause et de l’accueil du bureau touristique. Une jolie route calme et étroite longe d’abord le lac Vert en offrant de très belles vues, puis le lac Kénogami, qui reste invisible.

Arrivé au camping Sépaq un peu avant 19 h, je m’installe sur un calme site boisé. Ce soir, le tarif est très raisonnable. J’apprécie. En plus des routines et d’un appel à Monique, je réussis à mettre enfin le journal à jour : je traînais un retard depuis Masteuiach.

Il est plus de 23 h quand je passe enfin à la douche. Je pensais que ce serait simple… Ici, il faut introduire quatre pièces de 25 ₵, puis l’eau vient, en principe. Cette fois-ci, les pièces coincent dans l’appareil. Heureusement, je réussis à en retirer deux, j’ai donc ce qu’il faut pour me doucher dans la cabine voisine. Quand le concierge passe, je lui suggère de mettre l’affiche sur la machine plutôt que sur la porte, visible seulement pour le mur. Après tout ça, au dodo. Ça va faire du bien !

Statistiques
km jour : 102,3
km total : 796
départ / arrivée : 9 :30 > 18 : 45
temps déplacement : 5 : 44
vitesse moyenne : 17,8
vitesse maximale : 48,3
camping : 10 $