Samedi – Lyon 3 (Grottes de La Balme, Crémieu)
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Encore une nuit bien chaude : dehors, il fait plus de 20° dehors, et encore 27° à l’intérieur. Tous se lèvent plutôt tard : Ségolène et moi sommes les premiers debout, vers 9 h. Nous déjeunons sur le balcon, plus frais, puis la famille se prépare pour la balade du jour. Partis vers 11 h à bord de leur grosse camionnette, nous restons cinq après avoir déposé Léa chez elle : Ségolène, Tom, Raphaël, Soetkin et moi. Direction : les Grottes de La Balme, aux frontières de l’Isère, à une bonne cinquantaine de kilomètres de Lyon. Pour moi, c’est une forme de retour en arrière : mercredi, j’étais passé à cinq kilomètres plus au nord.
Nous ne connaissions pas l’endroit, mais l’idée de se promener dans une caverne en ces jours de canicule nous semblait intéressante. Arrivés au tout petit village, nous piqueniquons dans un champ avant de nous présenter au guichet. Nous aurions pu faire la visite libre, nous choisissons la visite guidée qui débute à 14 h. Excellent choix.
Damien, notre jeune guide, connaît bien son sujet et est très sympathique, un peu pince-sans-rire. Fréquentées depuis que des humains viennent dans la région, ces grottes travaillées par la géologie et l’eau sont variées, impressionnantes et passionnantes. Déjà, l’entrée, avec ses chapelles anciennes, a des dimensions de cathédrale.
Par la suite, nous en explorons plusieurs des nombreux attraits du lieu : des salles, des corridors, des labyrinthes étroits, des escaliers, des lacs et cours d’eau, des bassins, des concrétions calcaires en abondance, des histoires humaines et animales…
Comme l’ensemble est vaste et haut, nous sommes presque toujours dans des escaliers, parcourant une distance d’environ un kilomètre.
Un autre point intéressant : la lumière est de qualité, ce qui me permet de réussir de bonnes photos. En prime, la température y est vraiment confortable. Nous en ressortons éblouis par la beauté des lieux et fascinés par leur histoire. Quelle belle activité !
Nous nous dirigeons ensuite vers Crémieu, joli village médiéval, pour l’admirer mais aussi pour une collation rafraîchissante, soit de la glace – nommée crème glacée outre Atlantique – et appréciée.
Nous choisissons de grimper sur la colline voisine, où l’on retrouve les vestiges de la forteresse de Saint-Hippolyte, prieuré Bénédictin datant du 12° siècle. Il ne reste que des fortifications, la base des murs et la vue sur la région. C’est bien beau… et bien chaud.
Nous rentrons tranquillement à Lyon pour un repas en famille. En soirée, Ségolène nous présente, à Soetkin et moi, un film intitulé Le chêne dans lequel nous suivons pendant une année les aventures d’un grand arbre et des animaux qui vivent autour. C’est axé sur la nature, sans aucun humain à l’écran, un peu dans la veine du film Microcosmos. Plus tard en soirée, nous terminons l’écoute de la vidéo d’un spectacle de Jean-Jacques Goldman, immense artiste de la chanson française.
Il fait encore très chaud dehors et dedans, mais il est grand temps de se coucher : demain sera une journée de départ et de train et commencera tôt.