Rouyn-Noranda

Au cœur de la ville, une entreprise…

Vendredi > Arntfield (Rouyn-Noranda) – 85 km
Sommaire et photos

Nous nous étions couchés un peu tard, le lever est à l’avenant. Levé vers 8 h, je suis le premier. Je prépare mon matériel et je commence le journal d’hier alors que mes amis émergent tranquillement.

Petit déjeuner assez génial avec crêpes, sirop d’érable et, bien sûr, foison de bleuets frais. Miam ! Il reste quelques petits bricolages à compléter avec Jean-Luc, puis je me prépare pour partir vers 11 h. Au revoir, amis !

Ce matin, c’est chaud et très ensoleillé. La route 395 est toujours tranquille et agréable, mais elle se termine à la 117, itinéraire obligé. Jusqu’à Rouyn-Noranda, il s’agit d’avancer vent de face, donc pas mal lentement, au milieu de la forêt. Si ce n’était des jardins de fleurs sauvages qui égaient les bas-côtés, ce serait vraiment long et morne.

Sauf qu’il y a une longue zone de travaux à négocier prudemment. L’accotement est, disons, variable. Ce n’est plus du terrain plat, il faut jouer des dérailleurs et la vitesse varie énormément en fonction du relief.

Je mange à l’entrée de l’aéroport. Un couple de retraités de Ville-Marie vont retourner un petit-fils de 5 ans à la maman, ils ont rendez-vous ici. Intéressante causette. Je vois passer mon premier cyclotouriste bien chargé, mais lui ne me voit pas.

En arrivant à Rouyn-Noranda, j’arrête à l’info touriste pour faire le plein d’eau, puis à l’épicerie. Sur une piste cyclable, un homme en quadriporteur échappe sans s’en apercevoir un de ses quatre paquets de six bouteilles de Pepsi. Aucune chance que je garde ce produit avec moi. Je les prends et les lui apporte, je les fixe tant bien que mal à son véhicule, c’est une autre belle rencontre.

Je quitte la ville pour reprendre la 117, ici un peu plus habitée et toujours envahie de nombreux véhicules, en vaste majorité des camionnettes. Bonjour les problèmes environnementaux ! Ici, la 117 nord a une double identité puisqu’elle est aussi la 101 sud. Ces routes savent-elles où elles vont ?

Après quelques kilomètres, les deux routes se séparent, c’est ici que je quitte pour de bon la 117. J’avais décidé de fêter ça avec quelques fruits. Il y a justement une belle halte routière près d’un lac. J’y aurais volontiers campé, mais la chose est malheureusement interdite. Après les fruits, je reprends la route 101. Pas bien loin, j’entre dans le bois. L’emplacement est bon, discret, rempli de bleuets et de moustiques. Je mange à toute vitesse et je me réfugie dans la tente pour écrire bien à l’abri.

Le ciel est plus gris, mais pas de pluie en vue pour le moment. La nuit sera simplement moins froide. Peu après 20 h, le journal est à jour, la soirée sera tranquille. Demain, j’ai hâte de découvrir le Témiscamingue, une région dont on me dit beaucoup de bien. À suivre.

km jour : 82,7
km total : 631
départ / arrivée : 11 : 00 / 18 : 40
temps déplacement : 5 : 22
vitesse moyenne : 15,4
vitesse maximale : 45