2019-07-17, mercredi
> Baie Ste-Anne – 58 km / 798 km total
Sommaire
Comme hier, le ciel est bleu, sans nuage, et la chaleur sera au rendez-vous. Je me lève tard, me prépare tranquillement et quitte ce beau camping vers 11 h. Je n’ai plus beaucoup d’eau, alors je l’économise sérieusement.
Je roule un peu sur la piste cyclable parallèle à la route : c’est ombragé, proche de la majestueuse rivière Kouchibouguac mais plus lent à cause du gravier. Je reprends l’asphalte, je n’aurais pas eu assez d’eau pour aller si lentement.
Ça tombe bien : le vent est vigoureux et de dos, alors je file en maintenant une moyenne de 21 km/h, ce qui est très rapide avec la charge. De plus, Parc Canada sait paver des routes, celle-ci est parfaite, rapide, lisse et confortable. Le festival des nids de poule reprend dès que je franchis la limite du Parc.
Arrivant à Pointe-Sapin, le premier village, il ne me reste que quelques gorgées d’eau. Deux hommes en camionnette m’en donnent deux bouteilles, bien fraîche, et je complète l’approvisionnement liquide à l’épicerie.
Jusqu’à Escumiac, la route passe en forêt ou près de vastes tourbières, puis la route tourne et j’avance péniblement avec un solide vent de face. Je dîne à Baie Ste-Anne, à l’abri du cuisant soleil. Le temps est à l’orage, et selon une dame de passage ça risque de brasser ce soir. Comme un lavage n’est plus une option, mais une nécessité, j’arrête au premier camping venu. Il est à peine 14 h 30.
L’accueil est sympathique, le prix raisonnable et le site, sur le bord de la baie, superbe. En prime, j’ai une voisine cycliste. Fannie, jeune enseignante en francisation, est partie de Montréal et a suivi l’eau, donc bouclé la Gaspésie. Elle se dirige vers Halifax en passant par le Cap Breton. Beau projet, bonne voisine. Entre nous deux, un petit VR et une jeune famille allemande.
Je monte la tente, je l’amarre solidement et je me dirige vers la douche, puis le lavage. En attendant, je m’occupe du journal et des quelques photos d’aujourd’hui, je lis les nombreux courriels de mes chers amis, puis leur envoie une deuxième fois des nouvelles.
Finalement, selon le radar météo, le mauvais temps annoncé sévit plus au sud, autour de Moncton, et nous ne recevons que quelques bonnes rafales.
Après le souper, nous nous retrouvons à six pour la soirée : Fannie et moi nous joignons à nos voisins allemands Niels et Bianca, parents de Charlotte, 9 ans, et Tammo, 5 ans. La rencontre autour du feu est vraiment intéressante, se déroulant essentiellement en anglais, langue commune des adultes, mais aussi en jeux et rires avec les enfants qui ne maîtrisent que l’allemand, même si Charlotte fait de timides incursions en anglais et en français.
Ce n’est qu’à la nuit noire que nous regagnons nos pénates, ravis de notre soirée.
Statistiques
km jour : 58,0
km total : 798
départ / arrivée : 11 : 00 > 14 : 30
temps déplacement : 2 : 55
vitesse moyenne : 19,8
vitesse maximale : 33