2019-07-05, vendredi
> CTMA Vacancier – 4,5 km
Sommaire
Jusqu’au départ, j’ai été moins pris par les préparatifs que par tous les à-côté : visite à Gaétan et Claire à Mégantic, travaux chez la sœur de Diane, rencontre à la Commission scolaire, souper avec mes collègues Christian et Isabelle, séjour chez Manon et Viviane à Entrelacs, courriels et téléphones… J’ai quand même fini par être prêt à temps.
Ce vendredi matin chaud, lourd et humide, je me rends à la gare de train de banlieue pour 11 h 30. Un jeune homme m’aide à monter les marches avec mon lourd vélo – 42,5 kg, tout compris – et je me retrouve sous peu à la Gare centrale. Là, un employé m’aide à monter l’escalier puisque l’ascenseur est en panne. Je remplace la pile du capteur du cyclomètre, mais il ne fonctionne pas plus. On verra plus tard.
Malgré les nombreux cônes orange, je suis peu après au rendez-vous pour l’embarquement sur le CTMA Vacancier. Il y a de l’action, car les passagers sont nombreux, mais le personnel est présent, efficace et chaleureux. Sur présentation de ma réservation, je reçois une carte d’embarquement plastifiée qui m’accompagnera pour la croisière. Trois minutes en autobus, une passerelle à gravir, un arrêt à la réception et tout est prêt.
Les passagers sont en majorité plutôt âgés – plusieurs se déplacent difficilement – et visiblement aisés, mais l’ambiance est aux vacances et les gens se parlent. Au moment du départ, tous se rassemblent au bar pour la présentation de l’équipage et les consignes. La principale d’entre elles : nous vivrons dès maintenant à l’heure de l’Atlantique. Donc, nous appareillons à 15 h, heure de Montréal, mais à bord il est déjà 16 h. Je prendrai mes repas du soir à 17 h, c’est tôt pour mon estomac.
Dehors, c’est cuisant, brumeux et humide, mais nous sommes nombreux à profiter du panorama : nous longeons Montréal et son port, les Îles de Boucherville, Repentigny, Lanoraie, St-Sulpice, Sorel et ses îles, le lac St-Pierre… Vu du fleuve, c’est magnifique.
À table, je suis avec Gilbert et le jeune Félix, ainsi que Francine, pour une bonne bouffe agrémentée d’intéressantes conversations. Après le repas, j’en profite pour recevoir ou faire quelques appels, puisque le réseau ne sera peut-être pas très disponible demain.
L’essentiel de la soirée se passe sur les passerelles extérieures, à égrener les villages et à regarder le soleil descendre tranquillement. Celui-ci disparaît peu après Trois-Rivières. Deux fois, un petit bateau nous rejoint pour relever les pilotes qui guident la navigation sur ce très complexe cours d’eau.
Tranquillement, la fraîcheur s’installe et ça devient plus confortable. Le passage à Québec est vraiment spectaculaire, avec la ville illuminée que nous sommes nombreux à contempler. C’est maintenant le temps de rejoindre nos petites cabines pour une bonne nuit bercée par le ronronnement du moteur, alors que le bateau glisse doucement sur une mer calme.