Jeudi, Wiesbaden 2
Sommaire, album photo
Lever calme, petit déjeuner copieux en bonne compagnie, lavage, c’est une journée de repos qui commence. En milieu d’avant-midi, Julia et moi partons pour les activités du jour.
Première étape : nous nous rendons de colline en colline, de village en campagne, au pied du Neroberg, un parc situé sur une colline. Pour y monter, nous utilisons le Nerobergbahn, un funiculaire bien écolo : il est mû par un ruisseau. Il y a deux cabines reliées par un câble ; chacune est munie d’un réservoir qui est rempli d’eau quand elle est en haut, et en descendant son poids est suffisant pour emmener l’autre cabine en haut, avec ses passagers. Habile !
En haut, il y a des attractions très occupées en cet avant-dernier jour de classe avant les grandes vacances : une piscine et un parcours dans les arbres. Pour Julia et moi, ce sont les sentiers qui nous intéressent d’abord. Nous nous baladons un peu au hasard dans cet enchevêtrement de jolies pistes.
Au retour, nous visitons une spectaculaire église russe orthodoxe datant de l’époque où Wiesbaden attirait les privilégiés de ce pays de l’est avec ses bains chauds naturels et son opulence.
Nous redescendons pour aller récupérer Marit à la sortie des classes au milieu d’une nuée d’ados actuels ou en devenir, puis nous partageons d’excellentes pizzas sur la place au cœur de la ville, bercés par la musique d’un saxophoniste de rue.
Ensuite, séance magasinage, une activité appréciée par mes compagnes. De mon côté, j’ai aussi un achat à faire : la carte mémoire de mon appareil photo présente des symptômes de fin de vie. Comme prévu, la nouvelle carte fonctionne parfaitement. Heureusement, la carte défectueuse a préservé son contenu.
De retour à la maison, nous retrouvons une Marlene en meilleure forme que ce matin, alors qu’elle était resté dans son lit plutôt que de se rendre à l’école. Ce soir, Marit a une invitée : sa grande amie Lilly, qui est dans la même classe qu’elle, passera la soirée et la nuit ici.
À la fin du repas, comme toujours excellent, je sors la guitare pour une occasion spéciale. J’apprends à Lilly – et un peu aux autres – le refrain du chant Gens du pays, un exercice pas si évident pour ces non-francophones. C’est un succès au-delà de nos attentes, nous l’utilisons pour souligner les 12 ans de Marit – c’était dimanche dernier. Nous n’arrêtons pas en si bon chemin : nous reprenons quelques chants du répertoire commun – Mélodie du bonheur (en anglais et en français ! ), et bien sûr Beatles. Très agréable et réussi.
En soirée, Julia et moi, parfois avec Marlene, prenons le temps pour de bons échanges entre nous. Nous réalisons une fois de plus pourquoi nous sommes de si bons amis.
En fin de soirée, Rolf revient enfin. Après sa grosse journée au travail – il est médecin en milieu hospitalier -, il a passé la soirée avec un groupe de figurants pour l’opéra de la ville, une activité qu’il pratique depuis des décennies. Je découvre un nouvel aspect de la vie de mon ami.
Il est grand temps de se coucher, mais je profite de l’occasion pour mettre en ligne les plus récentes pages du journal. Je me couche un peu tard, mais il ne manque plus que la journée d’aujourd’hui.