Wiesbaden

Burg Pfalzgrafenstein et Burg Gutenfels, à Kaub

Mercredi > Wiesbaden, 80 km
Sommaire, album photo

Vrai, les trains sont très bruyants, mais ils ont été rares cette nuit. J’ai donc bien dormi, mais je me suis levé tôt car cet emplacement, très visible à côté de la route, n’est pas idéal pour faire la grasse matinée. De plus je suis attendu, et un peu de pluie aussi, en après-midi – ce matin, le ciel est parfaitement dégagé. Je pars donc tôt.

Je suis à Sankt Goar en quelques minutes. C’est là que je déjeune en profitant du panorama. Je trouve aussi de l’eau chez un atelier de mécanique automobile. Ici encore, et pour un bon bout, un château médiéval n’attends pas l’autre, et les vieilles tours sont partout. Que c’est beau ! En revanche, ça augmente mon temps de parcours car l’appareil photo est assez sollicité.

À noter en chemin le célèbre rocher de la Loreley, un cap alors que la vallée est particulièrement étroite, et le Château de Pfalzgrafenstein, sur un îlot au milieu du fleuve. Tout ça et le reste, c’est assez hors du commun.

La vallée encaissée s’adoucit tranquillement, et bientôt le Rhin coule au milieu des vallons. Je dois passer à l’autre rive, les traversiers assurent ce service. Je prends celui de Binden à Rudesheim. Les marins gèrent habilement le fort courant, les barges et les manœuvres délicates d’accostage.

Le ciel s’ennuage. Je roule surtout sur la berge, mais parfois ce chemin est fermé et le détour est variable. Je reconnais au passage Eltville, un village de carte postale visité avec mes amis lors d’un séjour antérieur.

J’arrive enfin à Wiesbaden, il est 12 h 40… et l’algorithme m’avise qu’il me reste plus d’une heure et demie de route. C’est pas mal grand comme ville… En fait, c’est plutôt une agglomération de villages, ce qui fait que je roule en ville, dans des zones industrielles, dans des villages, sur des chemins de campagne.

Il y a même un gros chantier qui bloque la route aux voitures, mais pas à moi car une précaire piste cyclable perdure. Le dernier kilomètre se fait sous une pluie légère.

Avec Julia, ce sont des retrouvailles joyeuses et émues : sept ans, c’est trop long. Le reste de la famille arrivera plus tard, de l’école ou du travail.

Rapidement, je passe à la douche – ce n’est pas un luxe aujourd’hui – puis à table. Marit, 12 ans et de retour de l’école – vacances dans deux jours -, est là pour un dessert rapidement englouti, alors que je profite avec Julia d’un excellent menu. Ici, trois langues cohabiteront pour les prochaines heures : l’allemand dans la famille, l’anglais entre la famille et moi, le français entre Julia et moi. Tant que ça fonctionne, pas de problème.

Plus tard, Marit va au cheval, une passion pour elle. Régulièrement, elle prend soin de Conny, un cheval aussi blond qu’elle mais aujourd’hui moins coopératif, puis elle fait une balade sur son dos. Julia aide un peu pour les soins, puis elle et moi marchons un peu en compagnie de la cavalière et de sa monture.

Bref retour à la maison, puis Julia et moi repartons vers l’école de Marlene, 14 ans et bien heureuse d’un retour en voiture après une journée « ennuyeuse ». Pour  elle aussi, vacances dans quelques jours, mais pour Julia les conditions de route sont plutôt source  de stress. Chacun vaque un temps à ses occupations – journal pour moi pour – et nous nous retrouvons autour de la table alors que Rolf revient enfin. Là encore, c’est une grande joie de se revoir.

Nous nous rassemblons en famille autour de l’excellent repas pour des conversations trilingues, mais les filles doivent se retirer pour terminer des travaux scolaires, parfois avec un peu de soutien parental.

Comme tous sont fatigués, la soirée se termine tranquillement, aux études pour les filles, puis au salon pour les adultes. Bonne nuit en perspective- c’est la norme.

km jour : 78,5 
km total : 1128 
départ / arrivée : 6 h 35 / 14 h 15
temps déplacement : 5 : 02
vitesse moyenne : 15,6
vitesse maximale : 37