2021-12-28 – 7,8 km > La Ouache
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La nuit a été occupée. À deux reprises, le feu s’est pratiquement éteint. Avec mon sac de couchage minimal, j’ai été réveillé par le froid ; à chaque fois, j’ai eu besoin d’environ une demi-heure pour bien repartir le feu, avec l’aide d’Alexandre qui a préparé du petit bois dans le froid et l’obscurité. Ainsi, nous avons quand même passé une excellente nuit.
Au matin, sous un ciel gris et quelques flocons, nous reprenons la piste avec enthousiasme. Moins froide qu’hier, la journée s’annonce très confortable.
En route, René nous informe que son équipement est atteint du syndrome de la bottine souriante. En d’autres mots, une de ses vieilles bottes de ski s’est détachée de la semelle. Quelques minutes plus tard, à une intersection vers un stationnement, René bifurque vers le poste d’accueil, espérant y louer des skis et surtout des bottes en bon état.
De notre côté, nous entamons la montée vers le refuge. Et ça grimpe ! Le pas de canard est de mise pour avancer, nous n’avons vraiment pas froid. Comme la distance est quand même courte, nous arrivons rapidement à destination – il n’est que 12 h 45 – pour déguster mon premier dîner bien au chaud. Le site du refuge est magnifique, dominant une longue vallée. Photos !
Il est tôt, plusieurs décident de repartir pour profiter des sentiers parfaits qui nous entourent.
Un peu plus tard et très heureux, René arrive avec son équipement de location. Il a skié jusqu’au poste d’accueil, se gelant bien les pieds, et a pu expliquer pourquoi il n’avait pas réservé d’avance. Il a quand même ramené sa voiture au pied de la côte, et comme il lui reste du temps il repart skier.
Un peu plus tard, nous nous rassemblons pour les tâches communes, la fonte de la neige et la filtration de l’eau en tête. Il y a aussi le défi de bien organiser la petite mezzanine, étroite pour y caser six matelas. C’est un succès, mais René choisit de dormir en bas, sur une table. Ce soir, nous faisons honneur à l’excellent souper de Philippe, puis nous reprenons le jeu de société d’hier.
En fin de soirée, nous préparons un tour de garde : il faut alimenter le feu aux trois heures pour ne pas le perdre comme hier. Nous ne nous couchons pas trop tard afin d’être en pleine forme pour la journée de demain qui s’annonce plus costaude.