Mouillage au paradis

Entrée du mouillage

> mouillage Grand Caoui (Port-Cartier)
Sommaire

Ce matin, c’est très relaxe sur Atua, alors que l’équipage de Passetougrain est en pleine action. Les courses et les préparatifs prennent l’avant-midi, et nous appareillons peu après midi.  Encore aujourd’hui, nos avons un léger vent de face et beau temps sous un ciel voilé.

La distance à parcourir est plus courte que lors des étapes précédentes, mais encore significative. Il y a un peu de mer, alors Alice et moi sommes fidèles à nos rendez-vous Gravol. La navigation est sans histoire et nos arrivons en début de soirée au mouillage de Grand Caoui.

C’est paradisiaque : cette île déserte – il y a qu’un chalet, inoccupé – à la végétation nordique est en forme de fer à cheval, bordé de grandes dalles rocheuses usées par l’érosion. Atua s’installe au milieu du havre, et Passetougrain à l’entrée. C’est le youyou d’Atua qui sert de navette entre les bateaux.

L’équipage de Passetougrain m’invite à passer un bout de soirée à leur bord, ce que j’accepte avec joie après leur avoir fait faire un tour de zodiac dans la baie. Ils n’ont pas terminé leur repas quand j’arrive, mais ensuite je participe avec eux à un bel échange spirituel avant de sortir la guitare et les carnets de chants.

Malgré la fatigue des derniers jours, nous sommes très heureux de partager musiques et souvenirs. Que c’est bon d’être ensemble ! Je dois quand même rentrer à mon bord avant que la lune rouge disparaisse à l’horizon.