Amitiés en gros

La famille Villemain

> Anse-St-Jean – 5 km
> La Baie > Bergeronnes

Sommaire

Ce matin, grand soleil, grand ciel bleu avec quelques nuages, et grand vent d’ouest. Pour la première fois, il sera dans notre dos. Les tentes et le matériel sèchent rapidement, mais nous prenons notre temps car c’est vraiment beau, encore une fois. Nous sommes sur l’eau vers 10h30.

La navigation est facile au début, le vent nous pousse, mais il nous faut garder les jupettes avec les vagues qui grossissent rapidement alors que nous traversons la baie vers le village de l’Anse-Saint-Jean. Après à peine une heure de trajet, nous accostons au quai public.

Nous déchargeons les kayaks et retrouvons sans difficulté la voiture. En revanche, y fixer nos trois kayaks, dont le tandem, est une opération délicate. Ce sont des circonstances où l’expérience fait une différence.

Nous nous dirigeons vers le quai. Surprise: Nous sommes en pays de connaissance. Monique et sa fille Katia sont là, ainsi que nos amis musiciens qui sont en représentation. Comme il y a une guitare de plus, nous nous joignons musicalement à eux, puis nous mangeons en famille. Que c’est agréable !

Il est temps de revenir chez Monique. Il vente et la voiture est très chargée, ce qui implique une conduite prudente, mais quels paysages! Sur place, nous déchargeons, étendons et distribuons le matériel, puis nous chargeons l’auto avant de reprendre la route à trois. Samuel reste ici, puisqu’il prévoit partir pour la Baie James en vélo-camping, une épopée pleine de surprises que se complétera bien, mais pas du tout comme prévu.

Nous nous dirigeons d’abord vers Chicoutimi pour traverser le Saguenay – il n’y a pas d’autre pont vers l’est -, puis prenons la route 172 vers Tadoussac. Après un bout sur le bord de l’eau et de bonnes montagnes, nous suivons vallée de la rivière Sainte-Marguerite. À l’intersection, nous tournons vers la Côte-Nord pour rejoindre nos amis aux Bergerones.

À quelques jours de leur grand départ pour l’Europe, Stéphane, Caroline et les enfants sont en vacances. Nous mangeons ensemble, puis profitons de quelques trop brèves heures avec ces précieux amis. La nuit s’annonce confortable, avant le retour à la grande ville.