2018-08-02, mardi ; La Motte-Servolex (Lac du Bourget)
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Après la chaude nuit, heureusement tempérée par une fenêtre grande ouverte, je me lève encore un peu fatigué de la grande journée d’hier. La chaleur semble installée pour plusieurs jours encore.
Ce matin, Fabien et moi nous rendons chez M. Gilbert, qui habite à la limite de La Motte-Servolex et de Chambéry. Ce vieux jardinier et polémiste ne jure que par le bio, qu’il pratique furieusement dans un jardin en apparence désorganisé tout en maugréant contre « le système ».
C’est un homme très seul et Fabien a un rôle de travailleur social plus encore que d’aide jardinier. En revanche, la production est savoureuse. En particulier, je cueille des figues fraîches en haut d’une échelle branlante. C’est inconfortable, mais c’est un vrai délice.
Au retour, nous apprenons que Wandrille, que j’avais rapidement salué ce matin, est parti sans préavis pour un bout de vacances, ayant déniché un transport de dernière minute. On se retrouvera une autre fois.
Après le repas du midi, nous partons à quatre pour le bout de la route sur la rive ouest du lac du Bourget. Après avoir longé les plages envahies, nous terminons le trajet à pieds, puis à la nage, pour aller sauter des falaises.
Comme c’est un jeu peu compatible avec mon vertige, je me contente de prendre des photos en mode rafale. Parmi elle, certaines sont splendides alors que Fabien et Arthur se lancent dans le vide avec enthousiasme.
Au retour, je procède au tri des photos du jour : j’en efface près de 600, ne gardant que la centaine de meilleures – vive le mode rafale ! Après le repas, la soirée est tranquille, et nous chantons un peu avec la guitare. Les garçons apprécient, mais participent peu car ce ne semble pas être trop de leur âge ni de leur culture. Avant de me coucher bien au chaud, je prépare une mise à jour de ma page Facebook. Comme la journée de demain s’annonce costaude, je profite d’une bonne nuit.