Le Puy du Fou


Le Puy du Fou – finale

2018-07-27, vendredi ; > La Guillemandière, Saint-Martin-Lars en Sainte-Hermine – 45 km
Sommaire


Très bon choix de camping. Ayant bien dormi, je profite de l’avant-midi pour avancer mon journal, travail entrecoupé d’intéressantes discussions avec mes hôtes. Aujourd’hui, c’est plus frais et il tombe quelques gouttes sans conséquences.

Il est 12 h 30 quand je prends la route sous un ciel surtout gris. Ça roule plutôt bien, car j’ai le vent de dos, et après quelques jours de plaine surchauffée je retrouve avec grand plaisir les légers vallons. J’arrive à Saint-Martin-Lars en Sainte-Hermine, joli petit village au grand nom, et je pars à la recherche de La Guillemandière, la maison de mes amis.

Ma carte n’est pas précise à cette échelle, alors je dois m’informer. Un couple de hollandais en voiture fait la recherche sur un téléphone, je photographie leur écran et j’arrive facilement à destination.

La maison-forte est ancienne, immense et très intéressante, malgré un évident besoin d’entretien. De chaque côté du porche, des corps de logis flanqués de tours rondes percées de meurtrières, tous couronnés de tuiles rouges. En entrant dans la vaste cour rectangulaire, des bâtiments de diverses époques, dont une chapelle. Et surtout, mes amis.

Il y a du monde. Laurent et Véronique, qui louent chaque année un endroit en mesure d’accueillir leur nombreuse descendance. Leur fille Camille est avec son mari Pierre, et les enfants Liam, 9 ans, Erin, 7 ans, et Lena, 5 ans ; nous nous étions vus il y a deux ans près de Bergerac. Leur fils Arthur est avec sa femme Jeanne, toute proche de son prochain accouchement, Castille, 3 ans et Brunehilde, 2 ans. J’avais rencontré Arthur chez ses parents il y a des années, mais la famille était en mission en Guyane lors de mon dernier passage. Il y a en plus Jean-Gabriel, 17 ans, ami de la famille. L’accueil est plus que chaleureux, et je profite bientôt de la piscine avec la famille.

Il y a sur place une excellente équipe de cuisine qui prépare de copieux et délicieux repas, pris bien sûr sous les arbres.

En soirée, nous sortons tous, sauf Arthur et sa petite famille. Destination : le Puy du Fou, un parc d’attractions reconnu internationalement qui présente des spectacles nocturnes à grand déploiement axés sur l’histoire de la Vendée au fil des siècles. Camille m’a déniché un billet, un exploit puisque toutes les places sont vendues des mois d’avance.

Nous prenons la route pour près d’une heure. Sur place, il y a foule puisque nous serons 14,000 spectateurs. Il y a aussi du monde sur scène puisque 2,000 personnes, essentiellement des bénévoles, participent à la représentation. Évidemment, je ne suis pas assis avec mes amis. Il y a éclipse de lune aujourd’hui, mais je ne la vois pas de ma place.

Tout commence à 22 h 30, alors que la nuit est bien noire sous les nuages. Un narrateur nous guide au travers de l’histoire et de ses vicissitudes, alors que le peuple a eu à pâtir des guerres qui ont ravagé le pays au fil des siècles. Toujours, les gens se sont relevés grâce à leur attachement à leur terre et à leur peuple.

La présentation fait la part belle aux moyens techniques modernes, mais surtout à une armée de figurants et une kyrielle d’animaux, un savant ballet réglé au quart de tour. Techniquement moins complexe que celui du Futuroscope, il laisse plus de place à l’humain et son scénario porte plus à conséquence. À la fin, nous sommes éblouis par la présentation, mais songeurs face à l’humanité.

Nous finissons par nous retrouver aux voitures, non sans mal, mais nous devons attendre une bonne heure avant de quitter le stationnement : tout est bouché, les voitures attendent en file sans bouger.

Il est finalement passé 2 h 30 quand nous revenons à la maison. Pour les adultes comme pour les enfants, il est grand temps de dormir.

Statistiques
km jour : 45,6
km total : 1429
départ / arrivée : 12 : 30 > 16 : 00
temps déplacement : 2 : 39
vitesse moyenne : 17,1
vitesse maximale : 49,6