Revoir ma Normandie


Foot : après la victoire

2018-07-15, dimanche ;  >> Paris >> Yvetot
Sommaire


Après une autre excellente nuit, je me réveille une minute avant que l’alarme sonne. Mes préparatifs pour le voyage sont pratiquement complétés avant que mes amis se lèvent.

Ce matin, la chaleur s’impose rapidement. Le ciel initialement dégagé se couvre tranquillement : il y a de faibles possibilités d’orage en après-midi. En attendant, nous mangeons dehors, très heureux de profiter d’un auvent.

Tous se préparent pour un départ. Mes amis vont en ville pour assister à la finale du Mondial de foot ; de mon côté, je retourne en Normandie retrouver vélo et routes. J’ai bien hâte de pédaler.

Nous nous rendons en voiture jusqu’à Quetigny, puis après un petit jogging nous poursuivons en tramway jusqu’à la gare. Nous y sommes 12 minutes avant le départ prévu, un horaire plus serré que ce à quoi je suis habitué. Comme je n’ai pas de vélo avec moi, ça va. Renaud et moi nous saluons – les autres sont débarqués deux stations avant. C’est toujours dommage de partir si rapidement, mais nous nous reverrons dès que possible.

Je m’installe dans le train, mais celui-ci part un quart d’heure plus tard que prévu. Pas grave : j’avais gardé une bonne marge de sécurité pour la correspondance à Paris.

Ce trajet est très calme, à part une jeune fille qui débat nerveusement au téléphone de sa vie dramatique. Il y a à l’occasion quelques gouttes de pluie, rien de significatif sur le pays desséché.

Effectivement, le train arrive à la gare Paris-Bercy avec 20 minutes de retard. Je me dirige vers le métro et j’arrive une bonne demi-heure avant le départ de mon train vers Yvetot. Mon ordinateur apprécie la prise de courant : je prévois enfin envoyer un courriel collectif ce soir, mais ça implique pas mal de préparation. Cette pause train est bienvenue à ce point de vue.

Dans notre wagon, il y a un groupe d’enfants et d’ados accompagnés de moniteurs. Il est facile de suivre en direct le match de foot simplement par l’ambiance sonore. Et quand la France l’emporte, l’hystérie submerge le wagon… et probablement une bonne partie du pays. La troupe débarque quelques minutes plus tard et le calme revient.

Le train est à l’heure, M. Michel aussi. Il souhaite manger au restaurant, mais ils sont tous fermés aujourd’hui. En plus, il est difficile de circuler car le village est victime d’une liesse aux couleurs d’émeute à la suite de la victoire française au foot.

M. Michel connaît la région et il trouve le restaurant resté ouvert. C’est donc un buffet chinois qui m’accueille en Normandie.

De retour au manoir, il me parle avec passion de ce bâtiment toujours splendide, m’en présentant des aspects insoupçonnés. Mais nous ne veillons pas tard. Je procède à l’envoi d’une première partie du journal avant de profiter d’une nuit fraîche et confortable sous un ciel parfait.