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Vol de nuit

2018-07-03, mardi ; >>> Paris – 5500 km
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Cette année, il me semble avoir moins couru que d’habitude. J’ai quand même travaillé, mais j’imagine que l’expérience est utile. Encore cette fois, je n’ai pas pu voir Hélène par manque de temps.

Hier lundi, j’ai passé une bonne partie de la journée au chalet avec François et Linda, cet après-midi, Gaétan est venu me mener à l’aéroport, où nous sommes arrivés avant l’ouverture des guichets – tout a pris place dans sa voiture, en particulier le vélo dans son sac. Aucun problème non plus pour les formalités. Comme la dernière fois, le vélo et les bagages enregistrés pèsent seulement 40 kg, soit 43 kg au total, bien mieux que les 55 kg des voyages précédents.

En mangeant mon lunch, je reçois un texto : Jean-Pierre et Diane sont en route pour l’aéroport, mais la circulation est dense et leur avion pour l’Islande – destination Norvège – est prévu avant le mien. Je repère le comptoir de leur compagnie aérienne et les accueille sur place. Leur départ ressemble à une course à obstacles, ils doivent gérer un poids excédentaire de bagages, mais tout se passe bien. Nous franchissons ensemble les contrôles, et nous souhaitons mutuellement bon voyage.

Au comptoir de leur compagnie, je rencontre trois de mes élèves et leurs parents, en route vers la Pologne en passant par l’Islande. On se reverra avec plaisir à l’automne.

En attendant mon avion, j’appelle Roger, Lucie et Monique, puis je m’installe pour de longues heures. Nous décollons en retard : un autre avion avait pris la place, une passagère avait été refusée et son bagage débarqué.

Prévu à 20 h 35, le départ de la porte a finalement lieu à 21 h 25 et le décollage 15 minutes plus tard. Comme la vidéo décrivant les mesures de sécurité ne fonctionne pas, c’est le personnel de bord qui nous les présente en une petite chorégraphie souriante. Étonnamment, l’avion est loin d’être plein, ce qui donne un espace apprécié.

Au début du trajet, je regarde un – bon – film situé dans une Amérique profonde où la vie est rude et le sourire rare, puis je me repose, comme il se doit.