> Uccle (Bruxelles) – 5 km
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Samedi. Excellente nuit. Nous nous levons tous tard, mais ensuite, comme dans toute famille normale, le rythme est trépidant. Des rendez-vous sont déjà prévus au programme des enfants : vaccins le matin, fête d’amis en après-midi ; le midi, Catherine a un rendez-vous médical ; plus tard, Patrick organise un match de foot suivi de grillades avec des amis, mais je serai déjà parti.
Une petite sortie a été ajoutée au milieu de ce tourbillon à cause de ma présence : Patrick et moi nous rendons à Esquelbeck afin de visiter le musée des Gigottos où Catherine nous dépose les enfants avant d’aller à son rendez-vous. On y trouve un bricoleur fantaisiste et ses dizaines d’automates imaginés à base d’objets recyclés. Entre réalité et conte, les enfants s’amusent ferme, tout comme Patrick et moi. Nous jetons ensuite nos regards sur le château de Esquelbeck, monument de briques qui nous ramène à une autre époque.
Après le repas en famille, c’est Catherine qui me conduit sur les chapeaux de roues à la gare de Hazebrouck. Elle me donne un coup de main pour apporter le vélo chargé jusqu’au train et nous nous saluons, émus. Ça a passé trop vite.
Les voyages en trains régionaux sont faciles car le vélo reste monté et peut être déplacé avec sa charge. À 15 h 13 je suis dans le train à destination de Lille. Je ne suis pas seul : Nicolas et Quentin reviennent d’une sortie sur deux roues. Ces échanges entre cyclistes sont souvent très intéressants.
À Lille, il faut changer de gare, ce qui est assez facile avec un vélo qui roule. En revanche, il faut mettre mes bagages et le vélo dans des sacs pour le TGV. Je me prépare d’avance et m’informe afin de savoir sur quel quai viendra le train. J’avais prévu du temps, indispensable pour venir à bout de toutes les étapes. En attendant, je discute avec Woody, un jeune indien habitant en Angleterre qui s’est lancé dans un premier voyage en solo. Ensuite, c’est une course folle assez physique pour tout mettre en place, réussie de peu.
Le trajet est court. J’en profite pour appeler le père Francis, très malade et que je n’ai pu rencontrer cette année. La conversation est émouvante. Nous reverrons-nous ? À Bruxelles, je remonte le vélo et arrive sans encombre chez Henri et Gwenola. Il n’ont sur place que deux de leurs cinq enfants : Margaux, 23 ans, et Mathieu, 19 ans ; les autres sont dispersés un peu partout en Europe. À nouveau, soirée calme et très agréable entre musique et conversations.
km jour : 5,1
km total : 315
temps déplacement : 0 : 29
vitesse moyenne : 16,7
vitesse maximale : 26,9