Fin de parcours, déjà

En quittant Berthierville

Mercredi > Montréal (RDP) – 105 km
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Ce matin, tout est trempé, sauf, heureusement, ce qui est dans ma tente. Et le soleil est de retour, c’est une journée lumineuse.

Comme toujours quand je suis en camping « irrégulier », je me lève tôt et je pars. Je déjeune un peu plus loin, dans un petit parc.

Les orages d’hier ont laissé des traces : beaucoup de feuilles et de branches ont été arrachées, et quelques arbres vénérables ont même été déracinés ou brisés. Pas étonnant que ça ait secoué ma tente.

En revanche, il fait très beau, avec un vent d’ouest pas trop dérangeant. C’est frais au matin, mais ça se réchauffe rapidement. Je passe le cap symbolique des 1000 km, une toute petite distance pour un été.

La route est vraiment agréable, longeant souvent le Fleuve, traversant de jolis villages, et peu fréquentée par les voitures.

Peu après Saint-Sulpice, la Route Verte quitte les berges du Fleuve pour rejoindre la ville de L’Assomption par une route pas mal passante. Après la ville, ça redevient bucolique en longeant la rivière éponyme.

À Le Gardeur, la conduite du vélo devient soudain imprécise. C’est une crevaison, bien sûr, et à l’arrière. Zut ! Je m’arrête derrière un casse-croûte, j’enlève tout mon bagage et je répare. J’examine soigneusement mon pneu et je retire le coupable : un bout de fil de fer, sûrement venu du bris d’un pneu de camion. J’en profite pour enlever les autres débris qui se dissimulent dans le caoutchouc, puis je poursuis ma route. Ce ne sont pas les pauses que je préfère…

J’entre à Montréal par la piste cyclable du pont Le Gardeur, puis je roule un peu sur la rue Sherbrooke avant de traverser un grand boisé et l’autoroute 40 jusqu’au boulevard Maurice-Duplessis. Il est évidemment plus tard que prévu, mais j’arrive facilement chez mes amis Sylvain et Marie-Gina, en même temps qu’un représentant en climatisation, homme très demandé en cet été de canicules.

Après son départ, nous mangeons et conversons un bon bout de temps – les sujets ne manquent jamais entre nous – puis je reprends la route pour la dernière étape.

Je suis maintenant sur le boulevard Gouin, en bonne partie réservé aux vélos en temps de COVID. C’est un peu embêtant pour les automobilistes, même si ceux-ci disposent toujours de 95% de l’espace public réservé aux déplacements, mais à vélo c’est le bonheur. Nous sommes d’ailleurs nombreux à y pédaler.

C’est sans encombre que j’arrive à la maison. Tout est en ordre, mais j’aurais volontiers continué cette trop courte balade sur deux roues. En attendant, je sèche ma tente, je range le matériel et je rêve de repartir.

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km jour : 102,9
km total : 1074
départ / arrivée : 7 : 00 > 17 : 45
temps déplacement : 5 : 45
vitesse moyenne : 17,9
vitesse maximale : 31