Chatou 3

La Gare Saint-Lazare

Mercredi > Chatou 3 (Paris), 15 km
Sommaire, album photo

Ne connaissant pas mon horaire des prochains jours, je me lève tôt pour saluer Philippe, qui vient de conduire Corentin à son train, puis je me recouche. Hier soir, j’avais texté Étienne et Bénédicte car les courriels étaient restés sans réponse. Retour ce matin : ce sera compliqué, mais nous allons trouver comment nous rencontrer, car nous y tenons. 

La petite expédition de l’avant-midi : aller vers un magasin de grande surface pour me procurer une cartouche de gaz pour mon réchaud. Résultat : rien, ils n’ont pas la cartouche compatible. Il me faudra aller dans une grande surface d’équipement de sport. J’ai quand même profité d’un peu de vélo frais et nuageux. 

Au retour, je prends une bonne douche et soupèses les options de trajet, selon le moment du départ. Le repas du midi se prend avec Marie et Nicolas, ce qui est toujours agréable. J’ai des nouvelles pour le prochain rendez-vous : Étienne et Bénédicte m’attendront ce soir à 18 h à la Gare Saint-Lazare, un trajet facile en transport en commun. C’est le meilleur scénario. Je quitte donc vers 15 h 30.

C’est l’occasion de joindre l’utile à l’agréable : le train que je dois prendre passe sous La Défense, un endroit où il y a un magasin grande surface de sport. En arrivant à la gare de Chatou, j’achète donc les billets requis pour un trajet avec pause, et c’est donc muni de mon petit réservoir de carburant que je me retrouve au cœur de Paris. 

Comme je suis d’avance pour mon rendez-vous, je me balade aux alentours, m’imbibant de la frénésie bon enfant de la ville mythique. Il y a foule, la circulation est anarchique et nerveuse, c’est bien agréable.

Vers 18 h, mes amis Étienne et Bénédicte sont au rendez-vous avec Aloys, leur petit dernier. Quel bonheur de se retrouver ! Nous avions ajusté les agendas à toute vitesse – l’adresse courriel que j’avais était désuète – car nous avions grand désir de nous revoir.

Nous nous dirigeons vers le Café de la Paix, un établissement que je connaissais surtout par des romans. Nous y profitons d’un repas sommaire et d’une conversation précieuse.

Leurs nouvelles sont bonnes : Étienne reste ingénieur pour EDF, élu municipal et adjoint au maire ; Bénédicte gère des événements culturels et laisse toujours une grande place à la musique. Nous nous séparons peu avant 20 h, il est temps de rentrer.

Au retour, il est toujours agréable de discuter avec Philippe et Marie, mais sans trop tarder : demain, ils reprennent leur exigeant travail, et Philippe s’est levé bien tôt ce matin. Je prépare au mieux mes bagages pour la route. La nuit sera bonne, et j’anticipe avec joie le vrai départ sur deux roues. 

km jour : 14,6
km total : 127
départ / arrivée : s/o
temps déplacement : 0 : 55
vitesse moyenne : 16,0
vitesse maximale : 36