2019-07-16, mardi
> Parc Kouchibouguac – 71 km / 740 km total
Sommaire
Ce matin, le ciel est bleu, sans nuage, et la journée s’annonce chaude. Dès que je me lève, je pars visiter la Dune de Bouctouche, à 200 m du camping.
Il est tôt, mais il y a du monde, des coureurs et des marcheurs. Je suis de cette seconde catégorie. Si la dune est longue de 12 km, la passerelle aménagée ne fait que 800 m, ce qui se marche aisément. Elle a déjà été bien plus longue, mais les tempêtes et les changements de forme de la dune ont occasionné plusieurs reconstructions.
La dune est un milieu vivant et changeant, c’est un privilège de pouvoir l’observer ainsi. Dans l’ordre, il y a la mer, la plage, une dune plus haute couverte de végétation qui descend lentement, devenant marais de marée, puis la lagune. Avec les changements climatiques, il semble probable que la dune se fragmente en un chapelet d’îlots, et elle pourrait disparaître à plus long terme. Pour le moment, elle est bien présentée et protégée.
De retour au camping, je me prépare en profitant de la compagnie de mes agréables voisins. Véronique, puis Daniel, finissent par émerger aussi : ils avaient assisté au lever du soleil sur la dune, puis s’étaient recouchés. Je quitte vers 9 h 30.
Comme prévu, c’est chaud, autour de 30°, mais le vent est faible et ne dérange pas. J’aime bien les sections sur le bord de la mer, mais à partir de Cap Lumière je roule à l’intérieur des terres et c’est moins intéressant.
Comme prévu, c’est chaud, autour de 30°, mais le vent est faible et ne dérange pas. J’aime bien les sections sur le bord de la mer, mais à partir de Cap Lumière je roule à l’intérieur des terres et c’est moins intéressant.
À Rexton, la petite route calme et cahoteuse devient un grand axe avec une circulation dense. À Richibucto, je longe un peu la rivière et je fais le plein d’eau, car mes réserves baissent vite. Ensuite, une longue ligne droite vallonnée et cuisante sous le soleil. Un quatre roues est suivi d’une voiture. Il ralentit, la voiture le dépasse par la gauche alors qu’il amorce un virage dans la même direction. Ces deux-là ont passé bien proche de l’accident.
J’arrive enfin au Parc. L’accueil est chaleureux. Il est trop tard pour participer à la visite guidée de la dune, malheureusement. Je dîne au frais, puis je fais le plein d’eau potable – celle du camping ne l’est pas – et je pédale les 12 km restants.
Au poste d’accueil du camping Côte-à-Fabien, je rencontre deux jeunes français de Toulouse qui achèvent un séjour d’étude de six mois aux États-Unis. Après l’installation de ma tente sur un site piéton – dont mon sac de bouffe dans un arbre –, nous nous retrouvons en même temps au départ du sentier Balbuzard. Louis et Louise sont d’agréables compagnons, mais le sentier souvent inondé et les moustiques les incitent à revenir sur leurs pas. Dommage pour eux, car ils refont deux fois la pire section, alors que la suite est facile et jolie.
Au retour, je cuisine et mange, en ménageant mes maigres ressources en eau. Parti pour jeter les déchets du site à la poubelle, je finis par prendre une bonne marche sur la plage et la route. En terminant la boucle, j’appelle ma sœur Lucie, puis je me réfugie dans ma tente pour écrire, puisque ce sera l’heure de pointe pour les moustiques. C’est encore chaud, la fraîcheur de la nuit sera bienvenue. Je me couche exceptionnellement tôt, car c’est bien calme et je sens un besoin de repos.
Statistiques
km jour : 71,2
km total : 740
départ / arrivée : 9 : 30 > 14 : 45
temps déplacement : 3 : 52
vitesse moyenne : 18,4
vitesse maximale : 55