De Lyon à la maison

> Aéroport >>> Montréal – 35 km
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Lundi. Comme d’habitude, je me lève quelques minutes avant que sonne mon alarme. Une heure plus tard, je suis en route. Ce matin, il fait beau et frais, c’est donc très confortable. Aussi, l’itinéraire est simple et l’algorithme ne m’a préparé aucune mauvaise surprise.

Au début, je traverse un long chantier, mais qui laisse une place aux vélos, puis je profite de bonnes pistes cyclables. Le dernier tiers du trajet est sur une route assez passante et sans accotement, alors mon clignotant rouge reprend du service. J’arrive sans encombre après 21 km et 1 h 45 de trajet.

L’aérogare est moderne et lumineuse avec ses grands murs vitrés. Le comptoir d’information me donne une pièce en plastique pour déverrouiller un chariot, puis je m’installe dans un coin plus tranquille pour tout mettre en sacs, une affaire de 45 minutes. C’est l’heure d’enregistrer mes bagages, sans aucune difficulté. Quand je ramène la pièce de plastique, la dame est toute étonnée : ça n’était jamais arrivé.

Peu après, je rencontre Gilbert, québécois d’origine africaine, et nous restons ensemble pour la suite des étapes, soit une bouffe d’aéroport, la douane, les contrôles de sécurité et l’attente avant l’embarquement. Il est de très agréable compagnie, alors le temps passe vite et bien.

À l’appel de ma section, je me dirige vers l’avion et mon siège. Je suis avec Sarah, qui revient à la maison avec son conjoint et leurs trois enfants après trois semaines dans leurs familles en France et des vacances en Corse. Traductrice dans le milieu artistique, vivant sans voiture, intéressée aux enjeux de société et de langue, nous avons beaucoup de sujets intéressants pour nos échanges.

Après le repas d’avion – c’est encore pire qu’un repas d’aéroport -, je fais une sieste assez inconfortable mais nécessaire. Je réussis à mettre le journal à jour juste avant que l’avion amorce sa descente vers un Montréal pluvieux.

Nous touchons le sol alors que les fenêtres se couvrent d’une pluie abondante. L’avion s’immobilise au milieu de rien, et nous attendons plusieurs minutes qu’une passerelle soit installée. C’est un autobus qui nous mène à une entrée de l’aérogare et à une longue marche dans un dédale de corridors. Contrairement à nos craintes, les formalités se font rondement, avec une attente minimale. Je trouve un petit coin un peu plus tranquille pour remettre mon vélo sur ses roues.

Quand j’émerge à l’extérieur, c’est gris et froid, mais la pluie est très faible. Je rejoins la piste cyclable de l’aéroport, puis celle de la rue Donegani que j’utilise pour aller travailler.

Agréable surprise : la piste cyclable très détériorée du boulevard Des Sources a été élargie et repavée. J’arrive chez moi sans encombre, mais il est déjà 19 h 40, soit 1 h 40 du matin dans mon corps. Comme prévu, ma maison n’a subi aucun dommage lors des pluies torrentielles des dernières semaines.

Je passe rapidement à l’épicerie, et en soirée j’appelle ma sœur – décalage oblige, j’ai quelques ratés dans la séquence des idées… Je me couche à l’heure habituelle afin de reprendre rapidement pied dans ce fuseau horaire. Bonne nuit en perspective, rêves de voyage à prévoir. Quel bonheur de pouvoir ainsi vivre et rencontrer dans notre monde !

km jour : 32,8
km total : 1335
départ / arrivée : 8 h 00 / 9 h 45 – 19 h 40 (1 h 40…)
temps déplacement : 2 : 10
vitesse moyenne : 15,2
vitesse maximale : 55