> Saint-Jean-de-Monts (Campan) – 60 km
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Dimanche. Il fallait s’y attendre : nous nous levons tard et simultanément, vers 9 h 45, après une nuit confortable côté température. Comme j’ai un peu de temps après le petit déjeuner, je complète et mets en ligne le journal d’hier, prends une brève douche et prépare mon bagage. Rien de compliqué là-dedans : ce qui est plus dur, c’est de saluer Patrice, ne sachant pas quand nous nous reverrons. Avec lui et ses amis, ça aura été une rencontre exceptionnelle. Il faut quand même prendre la route ; en plus, lui part ce soir pour Paris avec quelques jeunes pour assister à un tournoi de lutte olympique.
Ce midi, le ciel est gris, mais pas menaçant, et c’est encore relativement frais. Les routes que j’emprunte sont calmes et jolies, en campagne avec quelques villages. Tranquillement, le soleil revient avec la chaleur. Je ne vais pas vite, car c’est en faux-plat montant.
En arrivant à Tarbes, l’algorithme m’envoie sur la gauche, vers la rivière Adour. Cette fois-ci, c’est une excellente idée : sur 8,5 km, le CaminAdour, un sentier multifonction, longe la rivière avec ses rapides et quelques seuils, loin des voitures. Ombragé, beau et agréable.
Retour sur une route plus passante en direction de Bagnères-de-Bigorre et des montagnes qui commencent à se profiler au sud. Un cycliste me dépasse, puis ralentit pour m’attendre. Frédéric, cordiste (homme-araignée pour les québécois), a choisi de devenir mon guide jusqu’à Bagnères.
Cette petite ville, porte des Pyrénées, est connue pour avoir donné à la France son actuel président, mais offre bien d’autres atouts, en particulier une excellente et abondante source. C’est bon de s’y abreuver et d’y renouveler l’eau de mes bouteilles. Après une pause carte à l’info touriste, je poursuis mon trajet entouré de bons reliefs.
J’aime ces paysages de montagne, et j’y entre par une belle vallée. Il fait maintenant grand soleil, et la petite route, calme et superbe, monte bien jusqu’à Campan. Ce joli village est peuplé de personnages bricolés, bien mignons.
À partir d’ici, il n’y a qu’une seule route, passante et qui monte parfois assez sérieusement entre alpages et falaises. À Sainte-Marie-de-Campan, une intersection mène vers le mythique col du Tourmalet, mais j’ai choisi de me diriger vers l’est par le col d’Aspin. Ce sera pour demain : pas bien loin, un joli et abordable camping m’héberge pour la nuit. Je m’y installe, fait mes routines dans une agréable fraîcheur après une douche et un petit lavage. J’ai même le temps de refaire un réglage du frein avant, toujours assez délicat. Il passe à peine 22 h, je suis prêt a profiter de la nuit, bercé par le chant de l’Adour qui gambade à quelques mètres de ma tente.
km jour : 59,6
km total : 706
départ / arrivée : 11 h 50 / 18 h 50
temps déplacement : 4 : 52
vitesse moyenne : 12,2
vitesse maximale : 32
camping : 12 €