La vie à Vic

Vic-en-Bigorre
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Samedi. Nuit un peu chaude, mais calme et excellente. Bien sûr, nous nous levons pas mal plus tard que lorsque je suis à vélo. Après un petit déjeuner rapide, nous allons au marché de Vic-en-Bigorre, à deux pas de la maison. 

Tous les samedis matin, les producteurs, artisans et commerçants de la région s’y retrouvent, et il y a du monde. Avec Patrice, aucune chance de passer incognito : constamment, il reconnaît et salue amis et collègues, toujours sympathiques. J’ai donc l’occasion de me mêler à la vie des gens d’ici. Il fait même quelques achats de victuailles.

L’avant-midi y a passé. Au retour, un repas simple et savoureux, puis nous nous plongeons dans nos activités : olympiques et contacts pour Patrice, mise en ligne du journal pour moi. Succès.

Nous attelons la remorque derrière la voiture, puis nous commençons une bonne tournée. Nous déposons divers objets à une autre maison à Camalès, le village d’enfance de Patrice, nous arrêtons à la déchèterie (écocentre pour les québécois), nous saluons l’oncle Dédé, nous livrons des chaises à la piscine de Maubourquet – belle conversation avec Lalie, la jeune fille qui s’occupe du casse-croûte – et en ramenons une vieille table. 

Au retour, nous passons saluer Pierre, ancien collègue de Patrice maintenant octogénaire. Les conversations vont bon train : nouvelles des uns et des autres, monde de l’éducation, environnement, santé, les sujets ne manquent pas. Il est près de 20 h quand nous revenons à la maison. 

Peu après, nous partons pour Marciac, où se tient un festival de jazz. Nous prenons Charlotte avec nous et revenons vers le Gers. Comme il y a des voitures partout, nous stationnons un peu plus loin du centre-ville et y retrouvons facilement Laura, ainsi que Delphine, une autre collègue de Patrice, avec son mari Stéphane. 

Il est temps de manger. Un resto bondé trouve une table pour nous, et nous y sommes rejoints par Romain, un ami de Laura. Notre petit groupe est complet. Delphine et moi apprécions le menu végétarien, mais tous sont bien heureux d’être ensemble. Seule la pauvre serveuse, débordée, trouve la soirée difficile.

Plus loin, un bar accueille un groupe de musique aux accents antillais. Si les structures musicales sont très simples, l’interprétation est enjouée et compétente. Mes nouveaux amis ont de très intéressantes conversations, et nous réussissons à nous comprendre avec quelques efforts dans cet environnent bruyant. À l’invitation de Charlotte, je me laisse aller à la danse.

Malheureusement, il y a nombre de fumeurs et je sens venir le point de saturation. Je pars marcher en ville, plus calme à cette heure tardive. Au moment du départ, nous croisons Cyrille…

Au retour, je prends la volant puisque je n’avais bu qu’un jus de fruits et de l’eau. Même si je conduis électrique depuis plusieurs années, je retrouve la conduite manuelle avec plaisir. Il est 2 h 30 quand nous revenons à la maison, fourbus mais bien contents. Quelques notes de guitare, et dodo !