> Izon – 40 km
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Mercredi. Comme prévu, nous atterrissons à 10 h 50 sous un ciel gris et une température confortable… pour le moment. À part une petite fatigue, tout va bien.
En quittant mon siège, je vois passer des gens avec des casques de vélo. Je pose quelques questions : en famille, ils vont pédaler pour un an. Le projet, à suivre sur Cinq ACycle, est génial, les gens le sont aussi.
Les parents Jean-Christophe, ingénieur, et Julie, sage-femme, ont pris une année sabbatique ; les enfants Mila, 15 ans, Maëlle, 13 ans, et Enzo, 12 ans, feront l’école voyageuse – une lourde sacoche est réservée à cette fin.
Nous nous installons ensemble pour remettre les vélos sur leurs roues. C’est une activité populaire : deux jeunes allemands font de même un peu plus loin.
Il est près de 13 h 15 quand je prends la route… pour 2,5 km. Dans un magasin de plein air, je dois acheter le carburant pour le réchaud, remettre mes pneus à la bonne pression et remplir mes bouteilles d’eau. Trois succès, je prends enfin la route pour de bon.
Il me faut traverser Bordeaux, d’abord sur une série de petites rues – je croise un établissement nommé Ô petit Québec, spécialisé en poutines -, puis sur le boulevard du président Wilson, qui change plusieurs fois de nom et devient une autoroute. Heureusement, c’est bien aménagé pour les vélos.
Je rejoins la Gironde et le pont d’Aquitaine où passe une autoroute importante et une étroite piste cyclable. C’est une longue montée sous un chaud soleil, mais offrant des vues en hauteur. Photos !
C’est fini pour la ville, et bientôt pour l’autoroute. Je roule désormais sur de petites routes tranquilles, vallonnées et bucoliques. C’est très beau sous le ciel tout bleu. Après un petit arrêt à l’épicerie d’Izon, j’arrive chez Laurent et Marjorie, mes voisins d’avion de la nuit dernière.
Laurent m’avait proposé une place dans leur cour pour la nuit, ainsi qu’une douche. Ce sont des offres qu’on ne peut refuser. Même si tout le monde est fatigué par la courte nuit, le long voyage et le décalage, nous nous retrouvons avec plaisir autour de la table avec les enfants Mahalia, 8 ans, et Mahni, 6 ans. Par la suite, Mahalia sort sa flûte, je prends ma guitare et nous passons d’excellents moments en musique et en chansons.
La soirée de mes hôtes ne s’étire pas : Laurent travaille tôt demain matin, et tous ont besoin d’une bonne nuit ; heureusement, Marjorie est enseignante, elle pourra utiliser un peu de son congé pour atterrir tranquillement. Vers 21 h 30, nous avons pris nos quartiers de nuit, mais je m’occupe du journal même si je suis moins efficace qu’espéré – c’est plus dur quand on s’endort en écrivant. J’en viens à bout avant 22 h 30 tout en chargeant ma flottille de machines, mais afin de mettre mon horloge biologique dans le bon fuseau horaire je prends une autre heure pour courriels et lecture. La nuit s’annonce parfaite.
km jour : 40,2
km total : 40
départ / arrivée : 14 h 00 / 18 h 00
temps déplacement : 2 : 56
vitesse moyenne : 13,7
vitesse maximale : 35