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Sommaire
Cette fois-ci, les préparatifs sont assez faciles : étant parti l’an dernier, il me suffit de reprendre la même organisation ; en plus, j’ai du temps car je ne pars pas dès le début des vacances. J’ai profité des dernières semaines pour quelques visites – Claire à Toronto, Céline à Gatineau, Gaétan à Mégantic, Adélaïde à Sherbrooke, plein d’autres amis autour de Montréal -, quelques menus travaux, un peu d’écriture et de musique. Il est temps de passer à une autre vitesse.
Hier soir, j’avais mis mes plantes en pension chez Samuel et Sophie. Or, mon ami garde un téléphone français en permanence et il me propose sa carte SIM pour le voyage. C’est un souci de moins, car magasiner un numéro en Europe est souvent un peu compliqué.
Encore cette année, mon ami Sylvain passe me prendre chez moi et m’amène à l’aéroport. Malgré les fantaisies du GPS, nous y sommes à 18 h 30. Un peu plus d’une heure plus tard, les formalités sont réglées et je me dirige vers la porte.
Près d’un resto, des notes de piano : c’est mon amie Lucie, ainsi repérée au son. Nous savions que nous serions ici ce soir, mais nous aurions facilement pu nous manquer dans la foule. Nous profitons d’un bon moment ensemble avant de nous préparer pour nos vols respectifs. Nous croisons même Clarisse et Cécilia, du groupe ados de SJB, qui partent pour le Brésil avec leur mère.
Je m’installe près de la porte et j’écris les premières lignes du journal. Je discute un moment avec Vivien et sa fille Diane, qui reviennent de deux belles semaines au Québec. Lui tient un hôtel à Biarritz, elle est élève puisqu’elle a environ 12 ans. Très sympathiques.
L’embarquement est sans histoire et nous partons à l’heure, soit 22 h 40. Surtout, j’ai un voisin très intéressant : Laurent et sa famille – sa femme, une fille et un garçon – ont passé deux semaines chez une belle-sœur à Canmore, Alberta, aux portes des Rocheuses. Ce jeudi, il reprendra son travail d’infirmier à domicile. Comme il est adepte de vélo, course, randonnée, etc., les conversations me manquent pas. Après le repas sommaire, nous passons à la « nuit » tout aussi sommaire, avec un sommeil incertain et peu réparateur.