Dimanche >> Chatou + (Paris), 20 km
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La nuit a été moins paisible qu’espéré : j’ai reçu régulièrement la visite de moustiques… Je me lève à l’heure prévue et rapidement tous mes bagages sont prêts. Il ne me reste qu’à attendre l’arrivée progressive de mes amis et, déjà, de les saluer.
Laurent s’était offert de me conduire à Laval avec la Zoé, bien remplie avec tout mon barda. En arrivant en ville, nous nous rendons à l’église Saint-Vénérand, construite dans une première phase entre 1485 et 1500, et complétée en 1705. Ça parait : elle est bien belle. La liturgie, noyée dans l’encens, est assez traditionnelle, mais l’assemblée est nombreuse et fervente. Belle célébration.
Ensuite, Laurent me dépose à la gare. Je remets mon vélo en état de rouler afin de tout apporter sur le quai, je suis en place 20 minutes avant l’arrivée du train, donc dans un délai confortable. J’entre mon vélo sur ses roues, puis le mets en sac en disposant les sacoches aux alentours. À la demande de la contrôleuse, il me faut quand même le déplacer.
Ma place est déjà occupée, mais il y a un siège libre à proximité. Fanny, ma voisine, a une lourde valise, mais je la monte facilement sur le porte-bagages. C’est rare en TGV, mais nous entamons une conversation très intéressante. Elle conçoit des sites Web, c’est une belle rencontre. Elle me donne un coup de main pour décharger vélo et matériel, et nous quittons le quai ensemble.
La correspondance est un peu plus longue que prévu, ce n’est pas un problème. Dès que la voie est indiquée, je me rends sur le quai et j’embarque sans problème, si ce n’est que les contrôleurs comprennent mal que je doive mettre mon vélo en housse seulement après l’embarquement. J’ai le temps de m’installer à mon siège pour un trajet normal, soit sans contact avec mes voisins.
Le train entre en gare comme prévu à 15 h 25, je remets le vélo en état de rouler et je pars dans Paris rejoindre mes amis. Il fait assez chaud, près de 30°, je roule tranquillement pour arriver chez Philippe et Marie vers 17 h 50.
Après les salutations d’usage – c’est un bonheur de se retrouver – et une douche rapide, Philippe et moi nous rendons à la gare, conduits par Corentin. Comme les vélos ne sont pas admis entre 6 h et 9 h, je devrai me lever tôt : je prendrai le RER de 5 h 12. Ouf ! SI je sens la fatigue, ce ne sera pas que le décalage horaire.
Bien sûr, une bonne table nous attends. En plus, Jean-Sébastien, le premier québécois que je croise ici, et sa femme Virginie sont invités. Comme les deux sont très intéressants, tout comme mes amis, la soirée passe vite et bien.
Jean-Sébastien a un profil professionnel intéressant : après avoir été dentiste puis chercheur en bio science, il travaille maintenant en diagnostic santé par intelligence artificielle. Un scientifique passionné. Je prends aussi le temps de parler avec Nicolas de sa dernière semaine, qu’il vient de passer avec des finissants de son école de scène afin de monter une comédie musicale. Il a beaucoup appris et aimé, et très peu dormi. Un artiste passionné.
Comme Marianne est à nouveau absente, j’hérite de sa chambre et de son ventilateur, apprécié par cette chaleur. Nous nous couchons tôt, car la nuit sera courte, bien courte.
km jour : 18,9
km total : 2863
départ / arrivée : n/a
temps déplacement : 1 : 24
vitesse moyenne : 13,5
vitesse maximale : 32
Trains : 85 €