Vendredi – Gerbépal 2 (Vosges)
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Que c’est calme ici ! Pas un son, ni train, ni voitures, je n’entends même pas la pluie qui tombe, tombe et tombe encore. Ce matin, c’est le même régime humide : pluie continue, 13°, journée idéale pour ne pas pédaler. Le beau temps reviendra… lundi, en après-midi, selon la météo. Le climat est vraiment tout à l’envers.
Nous nous mettons en train tranquillement. Après le petit déjeuner, Baudouin a un bricolage à compléter, une porte à raccourcir par le bas. En collaboration, nous réussissons le travail rapidement et efficacement.
Ensuite, virée à Gérardmer, en voiture pour affronter le déluge, mais aussi pour rapporter les victuailles requises pour la famille qui arrivera bientôt. Pendant une pause, je visite l’église. De réfection en incendies – elle a été détruite lors de la guerre en 1940 -, c’est bâtiment vraiment intéressant.
Nous sommes de retour, toujours sous la pluie, et nous passons par un petit chemin bien joli, mais sans croiser de cerfs. Au retour, il est temps de manger ensemble avant une petite pause sieste ou lecture.
La pluie prend elle aussi une toute petite pause, juste assez pour permettre une visite à la minuscule chapelle plus que centenaire au sommet de la colline, derrière la maison. Elle est bien modeste, mais son revêtement de tôle galvanisée garde des graffitis de soldats de la guerre de 1914-1918… et quelques autres.
À la maison, il reste un seuil de porte à installer. Nous prenons les mesures, la coupe du seuil est parfaite, et la porte ne ferme plus. Il faudra la couper, elle aussi, comme nous l’avions fait ce matin. Facile, avec l’expérience, et donc succès complet. Baudouin et moi travaillons ensemble avec plaisir et efficacité. La fin de l’après-midi est plus calme : de mon côté, je mets en ligne quelques jours du voyage, et nous attendons la prochaine arrivée. Ce que nous n’attendions pas, c’est la fin des averses et même quelques coins de ciel bleu avec un soleil un peu timide. Ça fait du bien.
Bruit dans le stationnement : Ségolène arrive enfin avec Gaspard et leurs fillettes Inès, cinq ans et demie, et Aimée, deux ans. Retrouvailles. Ségolène élève des brebis et confectionne un excellent fromage avec leur lait ; Gaspard est enseignant et cycliste, en préparation d’un voyage vers Munich avec quelques amis.
Évidemment, les conversations sont animées autour de l’apéro et du repas. Au dodo des petites, je sors la guitare pour une berceuse : « J’allume une étoile… »
La soirée se poursuit au salon. Les jeunes parents vont se coucher, mais nous restons à trois pour attendre Claire. Elle n’arrive pas tard – enfin, pas trop… -, nous devisons avec ses parents puis à deux avant de se résoudre à attendre à demain pour la suite. Faut dormir, parfois.