Samedi > Ixelles (Bruxelles), 50 km
Sommaire, album photo
C’était une excellente nuit : je m’étais couché tôt, il est plus de 7 h quand je me lève. Moins d’une heure plus tard, je suis sur mes roues pour une journée grise, ni chaude ni froide.
Le trajet jusqu’à l’entrée de Bruxelles est assez facile : un de mes algorithmes fonctionne hors ligne – l’autre est inutilisable – et me guide de ville en ville, me faisant traverser Erpe, Alost ou Asse, des lieux que je ne connaissais en aucune façon.
L’entrée en ville est progressive. Je reste connecté à mon algorithme qui me guide bien dans ce labyrinthe. Je traverse des quartiers très animés, diversifiés, la vigilance est de mise à chaque instant dans la circulation souvent dense.
En approchant de Ixelles, j’échange quelques mots avec Thomas, qui prend une pause du midi. Mon algorithme ne connaît pas l’adresse exacte vers laquelle je me dirige, alors Thomas, qui n’a pas de téléphone sur lui, intercepte trois jeunes qui me trouvent l’adresse. Il me suffit de photographier l’écran et de bien interpréter la photo en me déplaçant. Pas simple, mais à 13 h je suis devant la porte.
Bianca et moi nous retrouvons avec grande joie – ça faisait sept ans, quand même -, nous laissons le vélo au sous-sol et remontons au troisième étage. Son appartement est tout petit mais bien organisé et très agréable : elle y vit depuis longtemps parce qu’il lui convient.
Après la douche, la remise en fonction de mon téléphone – un problème de configuration – et un excellent repas, tout simple, les conversations vont bon train, émaillées des compositions de mon hôtesse, excellente musicienne.
Nous partons marcher vers une boutique d’informatique à la recherche d’un bidule qui pourrait être utile à Bianca. Il tombe quelques gouttes des gros nuages noirs qui survolent la ville, mais sans conséquences. Peu après notre retour, c’est le déluge pendant quelques heures. Parfois, c’est plus facile de ne pas être sous la tente.
Le repas est tout aussi simple et délicieux que celui de ce midi. Par la suite, ce sont la guitare et la musique qui nous rassemblent. Nous reprenons ensemble L’Amour qui bat, chant d’Imaginart, comme si c’était hier que nous l’avions chanté. C’est un bonheur qui prélude à plusieurs autres.
Ce soir, je vais dormir chez Martine, la maman de Bianca, rentrée aujourd’hui même d’un séjour de quatre mois en France. Le logement est moderne, vaste, confortable, et l’accueil très chaleureux. En revanche, nous ne veillons pas tard ensemble : j’ai le temps d’écrire.
Le ciel se dégage, la nuit sera bien bonne avant un nouveau départ.
km jour : 52,1
km total : 681
départ / arrivée : 7 h 50 / 13 h 00
temps déplacement : 3 : 26
vitesse moyenne : 15,4
vitesse maximale : 31