Chatou

Avec Marie, Corentin, Nicolas, Guillaume, Aurélie et Philippe

Dimanche > Paris – 50 km
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Le vol est sans histoire, calme tant pour la navigation que chez les passagers. La descente très progressive s’amorce une demi-heure avant l’atterrissage. Nous touchons le sol à 10h10. La météo est confortable, avec un mélange de soleil et de nuages.

Un bus nous mène de l’avion au terminal, et par un heureux hasard Marina et ses enfants y sont déjà. Nous accomplissons les formalités ensemble – c’est remarquablement efficace – puis nous nous saluons, puisqu’ils doivent prendre un taxi puis un train vers la Normandie.

Je récupère mes bagages, qui sont déjà disponibles, puis je remonte mon vélo. Ma petite pompe n’étant pas très efficace, c’est donc sur des pneus un peu mous que je prends la route avec une bonne quiche dans l’estomac.

À vélo, il n’est pas simple de sortir de l’aéroport sans se ramasser sur une autoroute, mais je connais le chemin vers Roissy-en-France, le village voisin. La vieille ville est charmante, mais c’est dimanche et tout est fermé. Un peu plus loin, un homme gonfle enfin mes pneus. Roumain visiblement en situation difficile, il est vraiment très gentil.

Cette portion du trajet est marquée par les émeutes des derniers jours : un peu partout, il y a des carcasses de véhicules brûlés – des camions et des autobus, les voitures ayant été retirées -, du verre brisé, de l’asphalte un peu fondue. C’est préférable de passer ici de jour…

Autre défi : je dois me référer régulièrement à mon téléphone pour repérer mon trajet, ce qui ralentit le rythme alors que c’est parfois comme un labyrinthe. Ça devient très agréable quand je rejoins l’ancien chemin de halage qui longe la Seine. Il y a du monde – je croise une femme originaire du Québec – qui pédale avec sa petite fille, mais c’est souvent bucolique.

Je quitte ce chemin un peu plus vite que prévu, car il y a une passerelle assez haute à éviter avec mon vélo bien chargé. Quand j’arrive enfin chez mes amis, je me bute à un portail verrouillé. Je n’ai pas encore de téléphone fonctionnel, mais la barrière s’ouvre grâce à une gentille voisine. Il est 17 h 15 quand je retrouve enfin Stéphane et Caroline qui me font un très chaleureux accueil.

Les cinq enfants sont là : Fleur, Aimée, Solène, Marie et Jean. Après une collation de fruits et de biscuits maison suivie de la visite d’un couple d’amis, nous nous mettons à la musique avec l’orchestre familial. Bien du talent rassemblé !

Toutefois, je reprends le vélo vers 19 h 30 : je passerai la soirée et la nuit chez Philippe et Marie, qui reçoivent Aurélie, amie commune et ancienne d’Imaginart. Elle est avec Guillaume, venu nous rejoindre à vélo : hier, ils célébraient leurs anniversaires communs, se partageant équitablement 100 ans à eux deux. Nous mangeons sur la terrasse avec les jeunes Nicolas et Corentin – Marianne est à Barcelone – et c’est vraiment agréable de partager nouvelles et souvenirs.

En fin de soirée, nous parlons arts avec Nicolas, car il étudie dans une école de comédie musicale. Il me présente des vidéos de quelques numéros, impeccablement chantés et dansés, je l’initie aux prouesses du Cirque du Soleil. Il est passé minuit, il est temps de dormir. Je suis en tout confort, héritant de la chambre de Marianne. Beau début d’aventure !

km jour : 50,2
km total : 50
départ / arrivée : 12 h 15 / 17 h 15
temps déplacement : 3 : 25
vitesse moyenne : 14,7
vitesse maximale : 37