Été 2020. Avec les beaux jours, la pandémie s’est résorbée. Pour combien de temps? Nous aurions pu perdre des joueurs, mais un test négatif a permis à tous d’être là. Comme ma voiture électrique n’est pas en mesure de prendre de telles charges sur ce trajet, nous voyageons avec la voiture de Samuel sur laquelle il a été possible de bricoler une installation de barres de toit pour un kayak et un vélo.
Nous partons à trois de chez moi. La route est facile, nous sommes de bonne humeur et il fait très beau. Nous dînons à Deschambault, dans le vieux cœur villageois, avec vue sur le toujours spectaculaire fleuve Saint-Laurent.
Après Québec et la Côte de Beaupré, nous attaquons de Charlevoix. Ici, en dehors de quelques villages, nous roulons toujours en montagne. Le ciel est maintenant un peu gris, mais nous profitons bien des paysages et des solides côtes de la région. Nous redescendons à Baie-Saint-Paul, puis nous prenons la route longeant plus ou moins le fleuve qui, par ici, a plus de 10 km de large. Nous en profitons lors d’un petit arrêt à Saint-Irénée.
À La Malbaie, nous avons rendez-vous avec Virginie, qui était déjà dans la région. L’équipe est maintenant complète… et la voiture pleine. Il reste encore pas mal de route, toujours montagneuse et de plus en plus isolée.
Après Saint-Siméon, nous quittons le fleuve pour remonter vers le nord-ouest. La journée est déjà bien avancée quand nous arrivons chez Monique, mais il reste quelques tâches urgentes: vider la voiture, décharger kayak et vélo, puis reprendre la route pour aller porter la voiture de Samuel à l’Anse-Saint-Jean. C’est notre tâche, à Samuel et moi.
Samuel prends sa voiture, je prends celle de Monique, et nous refaisons un bon bout de la route parcourue plus tôt. Sur place, nous réglons la question du stationnement, et nous revenons à la maison alors que la nuit tombe.
Après un excellent repas en bonne compagnie, nous révisons le matériel et nous installons pour la nuit, heureux et fébriles à l’idée de la belle aventure qui nous attend demain.