> Càlig (Castellò) – train + 25 km
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Dimanche. Jour de départ. Couchés tard, tous se lèvent tard, évidemment. Ce matin, je prépare tout mon matériel – il s’agit de ne rien oublier – et je fais un envoi de nouvelles et photos sur les plates-formes habituelles. Je confirme également mon rendez-vous de jeudi à Barcelone avec Enrique. Mon amie Virginie est de retour de vacances en Aragon, où j’étais ces derniers jours, et vient de se reconnecter chez elle, dans le Gers. Cette année, nous nous sommes manqués : je pourrai la visiter une prochaine fois.
Les autres gars de la maison sont déjà partis dans une aventure intergalactique virtuelle, il ne sont guère présents sur terre que lors des repas, et encore.
Au menu ce midi : des sardines achetées hier au marché. Ségo et Tom, soutenus par Internet, se lancent dans une complexe opération de préparation. Le résultat est convainquant pour les adultes, mais beaucoup moins pour les enfants.
C’est déjà le temps de se saluer. Je prends la route sous un soleil rayonnant – comme toujours ici – et il fait « frais », à peine 28°.
Ségo m’a imprimé une carte, qui me guide à peu près dans la bonne direction. J’ai quelques hésitations, mais j’arrive à la gare… 10 minutes avant le départ du train. C’est tout juste suffisant pour acheter mon billet – en espagnol – et pour monter à bord. Tout se passe bien, il y a peu de monde et je peux laisser mon vélo tout monté à proximité. Deux heures de pause, bien plus qu’il n’en faut pour compléter le journal. Ce n’est pas cher : moins de 12 € pour me donner deux jours de plus.
Après 45 minutes, le train s’arrête entre deux gares… et ne repart plus, malgré les efforts du personnel. 45 autres minutes, et ils nous indiquent qu’un autre train viendra nous prendre. Quand ce train arrive enfin, une passerelle permet de passer de l’un à l’autre, mais dans un autre wagon. Mon vélo ne passe pas entre les sièges, alors deux employés le prennent en charge pendant que je transporte deux sacoches et la guitare.
Le nouveau train, bien plus petit, est bondé. Je suis donc debout avec mon vélo jusqu’à Castellón. Là, nous descendons et attendons un troisième train jusqu’à 17 h 40. Entre montagnes et mer, de village en village, le trajet jusqu’à Benicarló redevient agréable et confortable. Vive le train, quand il fonctionne !
J’en descends avec deux heures de retard. Heureusement, rien ne presse aujourd’hui, il est encore tôt et je ne suis qu’à 10 km du camping, sans grand dénivelé.
J’arrive donc tôt. L’accueil est chaleureux, mais j’ai peu de contacts avec mes voisins. Je peux ainsi tout terminer assez rapidement et me coucher tôt alors que la fraîcheur s’installe sous une belle lune.
km jour : 26,4
km total : 3056
départ / arrivée : 13 h 00 / 19 h 15
temps déplacement : 1 : 45
vitesse moyenne : 15,1
vitesse maximale : 39,4
camping : 15,00 €